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36 milliards de valorisation, Nintendo sur un petit nuage



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




26 Mai 2017

Le groupe japonais Nintendo a gagné son pari avec le lancement de sa dernière console Swift. Mercredi 24 mai l’action en bourse atteignait son plus haut niveau depuis près de dix ans pour une capitalisation totale de 36 milliards. C’est bien, mais pas assez pour inquiéter le concurrent Sony.


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Il fallait que ça marche et ça a marché. En lançant sa console Swift après plusieurs déceptions commerciales, Nintendo cherchait à rebondir. Les chiffres semblent confirmer ce rebond tant attendu. « Ce mercredi matin, l'action du groupe de Kyoto a grimpé de plus de 3% et a atteint son plus haut niveau depuis 2008, à près de 255 euros. Ce qui porte la capitalisation boursière du fabricant de consoles de jeux vidéo à plus de 36 milliards » écrit le journal Les Echos.

Le lancement de la dernière console est en grande partie responsable de cette embellie mais pas seulement. Les bonnes ventes du dernier jeu de la franchise Zelda ou Mario kart sur le nouveau terminal, l’arrivée en applications mobiles de jeux tirés de l’univers Nintendo (Pokémon et Super Mario) participent aussi à cette tendance encourageante. Des stratégies payantes sur lesquelles le Japonais compte surfer jusqu’au bout puisqu’il semblerait qu’une version de Zelda soit le développement pour mobile. A l’image de ce qui a été proposée avec Super Mario, il s’agirait de proposer des aventures de ce personnage par application smartphone.

« Reste que le géant nippon des jeux vidéo n'est pas le seul du secteur à briller en Bourse actuellement. Mercredi, son rival Sony a annoncé qu'il visait un bénéfice d'exploitation de 500 milliards de yens (4 milliards d'euros) pour l'année en cours, un niveau proche de son record de 1997 (525,7 milliards), grâce à ses activités dans les jeux vidéo (la PS4 et tout son écosystème) » nuancent Les Echos.

Avec 40 milliards pour Sony contre 36 milliards pour Nintendo, le premier conforte une avance conséquente et difficilement rattrapable à court terme. Pour rappel, la dernière fois que Nintendo a réussi à rattraper son rival de toujours c’était l’été dernier au plus fort de l’éphémère phénomène Pokémon Go.