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Bachar al-Assad mise sur son rapprochement avec la Chine



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




21 Septembre 2023

Le président syrien Bachar al Assad est en visite officielle en Chine. Une première depuis 20 ans avec en arrière-plan les promesses d’investissement de Pékin.


Creative Commons - Pexels
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Après la Russie, puis les pays du Golfe, c’est au tour de la Chine de participer au retour de Bachar al-Assad sur la scène internationale. « Le président syrien Bachar al-Assad est arrivé jeudi 21 septembre en Chine, la première visite du président syrien dans ce pays en près de 20 ans, selon des images en direct de la télévision d'État CCTV à l'aéroport de Hangzhou. M. Assad doit assister samedi à la cérémonie d'ouverture des Jeux asiatiques, où le président chinois Xi Jinping rencontrera d'autres dirigeants étrangers. Les autorités chinoises ont estimé que la visite du président syrien Bachar al-Assad cette semaine allait porter les relations bilatérales à «un nouveau niveau». «Nous croyons que la visite du président Bachar al-Assad va renforcer la confiance politique mutuelle et la coopération dans des secteurs variés entre les deux pays, portant les liens bilatéraux à un nouveau niveau», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Mao Ning lors d'un point presse », rapporte Le Figaro.

Les raisons de cette visite sont évidentes puisque Pékin voulait faire le plein de chefs d’États étrangers pour l’ouverture des jeux asiatiques à Hangzhou. « Parmi les invités étrangers présents figureront le président Assad, pour sa première visite en Chine depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, ainsi que des dirigeants de pays alliés, dont le Cambodge, le Koweït et le Népal, a indiqué CCTV. Avec cette visite, le président syrien Bachar al-Assad espère obtenir davantage de soutien financier de Pékin pour la reconstruction. La Chine s'était engagée en 2017 à investir 2 milliards de dollars en Syrie. La guerre a entraîné des destructions massives d'infrastructures et a réduit à néant plusieurs secteurs cruciaux pour l'économie, dont celui du pétrole, tandis que le pouvoir syrien est soumis à de lourdes sanctions internationales », continue le quotidien. Rappelant que la dernière visite de Assad à Pékin remonte à 2004.