NLTO
/ Magazine d'actualité politique, économique et internationale /




Chômage en France : une tendance à la baisse







26 Juillet 2023

Alors que la France s'efforce de surmonter les défis économiques, les chiffres du chômage pour le deuxième trimestre 2023 apportent une lueur d'espoir. Cependant, derrière ces chiffres, se cachent des réalités plus nuancées et des controverses qui méritent d'être explorées.


Une baisse globale, mais des disparités régionales

Le nombre de chômeurs de catégorie A, c'est-à-dire ceux sans aucune activité, a connu une légère baisse de 0,2% au deuxième trimestre, soit 4.900 inscrits en moins, pour un total de 3,011 millions en France (hors Mayotte) selon les chiffres du ministère du Travail1. Cette catégorie a vu une baisse significative de 5% sur un an.

En incluant les personnes ayant une activité réduite (catégories B et C), le nombre total de demandeurs d'emploi s'établit à 5,343 millions, en baisse de 0,5% par rapport au trimestre précédent. Cependant, cette baisse n'est pas uniforme à travers le pays. Par exemple, l'Occitanie a enregistré une baisse de 1% de ses chômeurs par rapport au premier trimestre 2023, tandis que des régions comme la Bretagne, l'Île-de-France et le Grand Est ont vu leurs chiffres augmenter.

Controverses et omissions : des chiffres à nuancer

Malgré une baisse apparente du chômage, une partie de la population, bien que sans emploi, n'est pas comptabilisée dans les chiffres officiels. Le gouvernement se félicite d'un taux de chômage de 7,1% au premier trimestre, mais ce chiffre serait plus proche de 12% si l'on tenait compte du «halo» autour du chômage. Ces personnes, en recherche d'emploi, ne répondent pas aux critères stricts du Bureau international du travail (BIT) pour être classées comme chômeurs.

Un tweet de Gilles Babinet souligne : « ce sont principalement les seniors qui voient leur taux de chômage baisser rapidement, suggérant que cela pourrait être une conséquence de la réforme des retraites. Cette réforme pourrait inciter les entreprises à réinvestir dans cette catégorie de travailleurs, en les formant par exemple ».