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France : un cas de rage chez un chiot ramené du Maroc



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




20 Février 2020

L'Institut Pasteur a confirmé le 13 février dernier, un cas de rage chez un chiot détenu à Saint-Martin-en-Ré. Cet animal trouvé en Espagne en décembre au bord de route a été ramené en France du Maroc.


Creative Commons Pixabay
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Début février, l'Institut Pasteur a confirmé un cas de rage chez un chiot détenu à Saint-Martin-en-Ré. Cet animal trouvé en Espagne en décembre au bord de route a été ramené en France du Maroc. "Le chien s'est avéré porteur d'un virus rabique correspondant, au regard des données scientifiques disponibles, à une origine marocaine", explique dans un communiqué le ministère de l'agriculture et de l'alimentation. L'animal a été euthanasié dès la découverte des symptômes.

Le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation rappelle les consignes de sécurité relatives à la prévention de toute importation de cas de rage sur le territoire national : "la rage tue encore une personne toutes les dix minutes dans le monde. La France est indemne de rage et les derniers cas de rage en France proviennent tous de pays où sévit la maladie. Une fois les symptômes apparus, la rage est toujours mortelle", assure le ministère.

Le préfet de Charente-Maritime en lien avec l'Agence régionale de santé a précisé l'ensemble des mesures mises en place et notamment la procédure à suivre pour les personnes ou tout animal qui auraient pu être en contact avec le chien en question.

Car "depuis 2001, 12 cas de rage canine ont été diagnostiqués sur des animaux contaminés à l'étranger et importés illégalement en France", précise le ministère, qui ajoute que "le dernier cas recensé sur notre territoire a été confirmé en 2015 sur un chien ramené d'Afrique du Nord sans que les garanties sanitaires obligatoires aient été obtenues avant le départ de l'animal."

Lors d'un séjour à l'étranger dans un pays à risque, il est fortement recommandé de ne pas toucher d'animal errant et de ne surtout pas en ramener avec soi : "Un animal introduit illégalement (non identifié, non valablement vacciné) peut en effet se révéler infecté et transmettre ensuite la maladie à d'autres animaux ou personnes", conclue le ministère.