Une hausse annoncée par le gouvernement en 2023
Le gouvernement, par la voix de l'ancien ministre des Transports Clément Beaune, avait assuré fin 2023 une maîtrise des hausses tarifaires des péages. L'objectif annoncé était de contenir ces augmentations en dessous de 3%. Si le gouvernement s’était prononcé, c’est qu’en 2023 l’augmentation du prix des péages de près de 5% avait créé la polémique.
Toutefois, l’inflation est restée élevée, s’établissant à 4,9 % en moyenne en 2023 selon l’Insee. Conséquence : les augmentations annoncées par les concessionnaires dépassent, pour certains, le taux de 3%.
Toutefois, l’inflation est restée élevée, s’établissant à 4,9 % en moyenne en 2023 selon l’Insee. Conséquence : les augmentations annoncées par les concessionnaires dépassent, pour certains, le taux de 3%.
Quelle augmentation des péages au 1er février 2024 ?
Les principaux concessionnaires autoroutiers ont annoncé des augmentations variant de 2,71% à 3,08%. Vinci, le plus grand acteur du marché, a fixé une hausse de 2,71%, tandis que d'autres, comme SAPN, vont jusqu'à 3,08%. Sanef, avec une hausse annoncée de 2,79 % en moyenne, ainsi qu’APRR et AREA, dont les augmentations atteindront 3,02 % et 3,04 % respectivement, se placent dans un entre-deux malgré tout supérieur aux annonces du gouvernement.
Ces augmentations se traduisent par une augmentation des coûts de transport pour les utilisateurs des autoroutes. Une mauvaise nouvelle, surtout qu’en février 2024 commencent les vacances d’hiver qui devraient pousser des millions de Français sur les routes et les autoroutes. Ces derniers devront composer avec un prix du trajet en hausse et potentiellement chercher des solutions pour réduire les coûts, comme le covoiturage ou l’utilisation du réseau routier secondaire, plus lent mais gratuit.
Ces augmentations se traduisent par une augmentation des coûts de transport pour les utilisateurs des autoroutes. Une mauvaise nouvelle, surtout qu’en février 2024 commencent les vacances d’hiver qui devraient pousser des millions de Français sur les routes et les autoroutes. Ces derniers devront composer avec un prix du trajet en hausse et potentiellement chercher des solutions pour réduire les coûts, comme le covoiturage ou l’utilisation du réseau routier secondaire, plus lent mais gratuit.