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La croissance au premier trimestre 2024 meilleure que prévu







30 Avril 2024

En début d'année 2024, l'économie française a affiché une croissance de 0,2%, signe d'une économie qui, bien que progressant à petits pas, continue de se développer dans un environnement économique peu favorable.


Les moteurs de la croissance économique française

Au premier trimestre de 2024, selon les données publiées par l’Insee le 30 avril 2024, la consommation des ménages a pris de l'élan, enregistrant une hausse de 0,4%, contre 0,2% au trimestre précédent. Cette augmentation est majeure, car la consommation personnelle est souvent le principal moteur de l'économie française. Elle reflète une confiance accrue des consommateurs, essentielle pour stimuler l'activité économique dans les services et le commerce de détail.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, s’est félicité dès la publication de l’Insee de ce résultat relativement inattendu et supérieur aux attentes. « À tous ceux qui veulent faire croire que notre économie est à l’arrêt: les faits sont têtus. La croissance française progresse. C’est un nouveau signe qui traduit la solidité de notre économie. La stratégie du gouvernement est payante », a-t-il déclaré. Toutefois, le ministre omet de rappeler que le gouvernement a revu fortement à la baisse sa prévision de croissance pour 2024.

Éléments mitigés : commerce extérieur et stocks

La formation brute de capital fixe (FBCF), un indicateur de l'investissement réalisé par les entreprises et les administrations, a vu une amélioration modeste de 0,3 % après un recul de 0,9 % au dernier trimestre de 2023.

Le commerce extérieur n'a pas influencé la croissance du PIB ce trimestre, ses contributions restant neutres. Cette neutralité masque des réalités contrastées : une légère hausse des importations et des exportations. Les variations de stocks ont retiré 0,2 point de pourcentage à la croissance du PIB, indiquant une gestion plus conservatrice des stocks par les entreprises. Cela pourrait refléter une anticipation de ralentissement de la demande ou une réaction à des chaînes d'approvisionnement toujours instables.