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Paris : l'hôpital Robert Debré publie un protocole de "récupération rapide après chirurgie"



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




10 Août 2017

L'hôpital Universitaire Robert-Debré est le premier en France à avoir permis la publication par l'Institut GRACE d'un protocole de Récupération Rapide Après Chirurgie (RRAC) en chirurgie Pédiatrique. Les équipes de l'AP-HP de cet établissement ont également une expertise de la récupération améliorée dans la chirurgie pédiatrique du Thorax dont les résultats ont été publiés dans la revue Journal of Pediatric Surgery.


Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.

Ces publications soulignent l'engagement de l'hôpital Robert Debré dans l'amélioration de la prise en charge des enfants et de leur famille en chirurgie pédiatrique. Ainsi, les durées moyennes de séjour en médecine (DMS) pour la chirurgie pédiatrique pour l'Hôpital Universitaire Robert-Debré, AP-HP, figurent ainsi parmi les plus courtes avec 11% d'écart avec la moyenne nationale, tous âges confondus.

L'hôpital Robert-Debré est engagé depuis plus de 28 ans dans l'amélioration des prises en charge en chirurgie pédiatrique, par une action volontaire forte pour l'augmentation de la part de la chirurgie ambulatoire (50% de ses interventions actuellement) et par la réduction du temps passé à l'hôpital pour les patients. 

L'institut GRACE a validé pour la première fois en France un protocole de Récupération Rapide Après Chirurgie (RRAC) en chirurgie pédiatrique, pour le protocole de chirurgie de la Scoliose Pédiatrique de l'hôpital Robert-Debré. La réhabilitation améliorée ou récupération améliorée après chirurgie (RAAC) est une approche multidisciplinaire de prise en charge du patient favorisant le rétablissement précoce de ses capacités après la chirurgie. La mise en oeuvre de mesures de réhabilitation améliorée avant, pendant et après l'acte chirurgical permet au patient de bénéficier d'une hospitalisation plus confortable (limitation des sondes gastriques, préférence pour la voie mini-invasive, réduction de la durée du jeûne, reprise rapide de l'alimentation,...) et plus courte pour les enfants et leur famille, tout en réduisant les complications post-opératoires. 

L'hôpital est aussi pionnier dans la mise en place de récupération améliorée lors de chirurgies du thorax, permettant aux enfants et leur famille de rentrer chez eux dès le soir de l'intervention, là où, en règle générale, le retour se fait plusieurs jours après l'opération. Cette expertise a fait l'objet d'une publication dans la revue Journal of Pediatric Surgery et permet ainsi de recommander une telle prise en charge pour certaines malformations pulmonaires congénitales non compliquées.

L'ensemble de l'équipe de l'hôpital Robert-Debré - chirurgiens, anesthésistes, infirmiers, aides-soignants, diététiciens, kinésithérapeutes - a porté collectivement les actions ayant permis ces résultats. Le patient et sa famille sont les acteurs principaux des soins et une attention particulière a été portée aux accompagnants sur toute la durée de la prise en charge.

Le service d'anesthésie-réanimation a accompagné les différents services de chirurgie dans la mise en place des protocoles afin de réduire les durées de séjours. En chirurgie, celles-ci figurent parmi les plus faibles de France en pédiatrie, inférieures de 11% à la durée nationale (adultes compris). Par exemple, la durée moyenne de séjour pour les interventions chirurgicales sur la jambe est passée 8,2 jours à 5 jours entre 2012 et 2017 (hors ambulatoire), les interventions sur les voies urinaires et rénales de 3,7 jours à 2,6 jours. En parallèle, les taux d'ambulatoire sont parmi les plus élevés en pédiatrie dans les spécialités qu'il prend en charge.

Les équipes de l'hôpital Robert-Debré, sous l'impulsion des Professeurs Souhayl Dahmani et Arnaud Bonnard, poursuivent leur travail pour publier de nouveaux protocoles, notamment pour les chirurgies pédiatriques coliques et pulmonaires. Ils continuent à identifier les méthodes permettant d'améliorer le confort péri-opératoire des patients visant à mettre en place un véritable centre de référence en RRAC pédiatrique.


Une meilleure information pendant la grossesse pour lutter contre les mythes et l'anxiété

En appliquant les recommandations actualisées de l'OMS concernant les soins anténatals, qui tiennent compte de bases factuelles supplémentaires acquises ces 15 dernières années, la Géorgie joue un rôle pilote pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale. Non seulement les nouvelles recommandations, qui sont conformes à une démarche axée sur les droits humains et le parcours de vie, portent sur la prévention de la mortalité et de la morbidité, mais elles donnent aussi la priorité aux soins de santé centrés sur la personne et au bien-être.

L'accord de collaboration biennal conclu entre l'OMS et le gouvernement géorgien pour 2016-2017 a trait notamment à la promotion de la santé tout au long de la vie, à la lutte contre les maladies non transmissibles, à la progression vers une couverture sanitaire universelle et à l'amélioration des soins de santé primaires. Dans le cadre de cet accord, l'OMS a aidé le ministère géorgien de la Santé à diffuser ses recommandations dans le pays, notamment grâce à des dialogues sur les politiques.

Des contacts plus fréquents tout au long de la grossesse facilitent l'édification des futures mères et de leur famille - par exemple, en permettant aux médecins de faire visiter les hôpitaux aux femmes pour qu'elles rencontrent des sages-femmes et voient les salles d'accouchement. Cela permet également de communiquer des messages fondés sur des données probantes. « Dans la plupart des pays, ce n'est pas le médecin qui fournit des informations concernant une foule d'aspects liés à la grossesse. Nous procurons aux femmes des informations qui démentent souvent les mythes transmis par leur mère ou leur belle-mère concernant l'activité physique et les relations sexuelles. Ces cours facilitent la grossesse et atténuent les craintes et l'anxiété - par la suite, les femmes sont plus détendues. Des femmes de tous les groupes socioéconomiques profitent de cette interaction et sont vraiment avides de savoir », explique Tinatin.