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Se mettre au vert dans une cabane au bord de la rocade…







9 Juillet 2015

Sorte d’ultime refuge, la cabane périurbaine de l’agglomération bordelaise fait des émules.


Se mettre au vert dans une cabane au bord de la rocade…
Chez les urbains, il y a toujours quelque chose d’un peu « vert » ou de campagnard qui subsiste. La preuve ? La tendance des cabanes, en bois, en rondins (cela revient au même) qui perdure. Un exemple ? Près de Bordeaux, non loin de la rocade, ce qui fait déjà un peu tache, mais soit, une sorte d’ultime « refuge urbain » se pose là. Il ne s’agit pas d’une cabane au fond des bois. Mais d’une cabane périurbaine, car située dans une zone où se croisent centre commercial et voie rapide. Si sa situation peut étonner, il n’en reste pas moins que le concept fait fureur. Avec un taux d’occupation de 93% en 2014, les citadins en sont fans. Dans les détails, ce refuge urbain ne possède ni eau ni électricité, de petits hublots sans volets. Et des toilettes sèches à l’extérieur. Voilà pour les bobos robinsons.

Dans cette catégorie, on n’est pas à un paradoxe près. D’ailleurs, 2 500 personnes ont déjà passé une nuit dans un des six refuges périurbains mis en place dans l’agglomération de Bordeaux. Ouverts de mai à octobre, leur fonctionnement est simple. La nuit, et pas plus, se réserve à l’avance sur Internet. Il suffit ensuite de passer chercher les clés au « kiosque », en échange d’un chèque de 100 euros de caution. L’abri périurbain peut accueillir 9 personnes maxi. Il dispose de chaises de campings et de tables pliantes. Pour le reste, il faut s’équiper, apporter duvet, sac de couchage, lampe de camping... Les refuges se trouvent dans un rayon de 20 kilomètres en périphérie de la métropole bordelaise. Donc, on prend sa voiture pour y aller. La journaliste de 20 Minutes, Elsa Provenzano a testé celui du « tronc creux » dans le parc de Bourgailh à Pessac. Malgré la proximité avec la rocade, le refuge est en « pleine » nature. Au moins, entouré d’arbres et d'une petite rivière. Malgré tout, écrit Elsa Provenzano : « on entend les voitures circuler sur la rocade, en bruit de fond. » Ils sont fous ces urbains ? Un peu oui…