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John Carpenter obtient la condamnation de Luc Besson pour plagiat



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




2 Août 2016

En appel la condamnation de plagiat a été confirmée à l’encontre de Luc Besson. Dans un procès intenté par le réalisateur John Carpenter, Besson s’est vu reproché d’avoir repris avec « Lock Out » sans l’assumer le film « New York 1997 ».


C’est une mauvaise publicité pour Luc Besson. Le réalisateur français en activité le plus célèbre du monde vient de voir son appel rejeté dans une affaire de plagiat intentée par son confrère John Carpenter.
 
Le fond de l’affaire concerne le film « Lock Out » sorti en 2012 et réalisé par James Mather et Stephen St Leger et le classique « New York 1997 » réalisé par John Carpenter avec Kurt Russel. Dans un article consacré à la condamnation de Luc Besson Télérama s’amuse à mettre les deux synopsis l’un après l’autre.
 
Pour « Lock Out »: «  MS One est une prison spatiale expérimentale où les 500 criminels les plus dangereux au monde sont maintenus dans un sommeil artificiel. Chargée d’une mission humanitaire, la fille du président des Etats-Unis, Emilie Warnock, arrive à bord de la station. Une mutinerie d’une rare violence y éclate. Emilie et l’équipe du MS One sont prises en otage par les détenus. Le président décide d’y envoyer l’agent Snow avec, pour seule et unique mission, de sauver sa fille, et personne d’autre… »
 
Pour New York 1997 : « En 1997, Manhattan est devenu une immense île-prison ou trois millions de détenus sont organisés en bandes rivales. A la suite d'un attentat, l'avion du président des Etats-Unis se crashe dans le pénitencier. Le chargé de sécurité Bob Hauk décide d'envoyer un prisonnier pour le récupérer. Ce détenu s'appelle Snake Plissken. Lâché dans l'île-prison, il doit se frayer un chemin en évitant les loubards et les cannibales qui peuplent Manhattan. Snake n'a que quelques heures pour récupérer le président, éviter un incident diplomatique catastrophique et, surtout, désamorcer les mini-bombes qu'on lui a implantées dans le corps à son insu. »
 
Carpenter, persuadé qu’il s’agit d’un remake non autorisé, fait appel à la justice française. Le Tribunal de Grande instance de Paris lui donne raison l’an dernier et condamne Luc Besson pour contrefaçon, lui demande de verser 80 000 euros de dommages et intérêts. En juin, il perd en appel et voit même l’amende alourdie à 465 000 euros.