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Kim Dotcom, fondateur de Megaupload pourrait faire son grand retour



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




8 Juillet 2016

Kim Dotcom, le fondateur du site de téléchargement Megaupload a laissé entendre sur Twitter qu’il envisageait de relancer un site équivalent. Après des ennuis très sérieux avec le FBI et les autorités de Nouvelle Zélande, le fondateur du site avait pourtant affirmé être ruiné.


Kim Dotcom, fondateur de Megaupload pourrait faire son grand retour
Kim Dotcom, de son vrai nom Kim Schmitz, est connu dans le monde entier pour son succès puis sa dégringolade avec le site Megaupload. Celui qui a créé ce site de téléchargement puis Mega, a vu son jeu de chat et souris avec la police et la justice de Nouvelle Zélande, son pays, et des Etats-Unis, se terminer par son arrestation en janvier 2012. Depuis, les ennuis avec la justice lui ont couté plusieurs millions de dollars et mis un terme à ses projets d’entrepreneurs.

Pourtant, si l’on en croit Dotcom lui-même, il chercherait à lancer un nouveau projet.  « C’est sur le réseau social Twitter que Kim Dotcom a annoncé le retour d’un service Cloud qui pourrait arriver dès le début de l’année prochaine. Dans les messages publiés sur le site de microblogging, on retrouve le hashtag « #5thRaidAnniversary » qui semble indiquer la date du 19 janvier prochain » raconte le site Zone Numérique.

« Le PDG a opté pour une version cryptée pour protéger l’anonymat des utilisateurs, mais rappelons qu’il est bien implanté dans le collimateur de la justice. Il serait actuellement en Nouvelle-Zélande et pourrait être extradé vers les USA. Il se trouve au cœur de nombreux procès et plaintes pour avoir enfreint la propriété intellectuelle de nombreux éditeurs de contenus multimédias et risque 20 ans de prison ferme s’il est extradé vers les Etats-Unis » continue l’article.

Une situation toute particulière qui rend compliquée toute initiative pour l’ennemi numéro un des éditeurs, distributeurs et producteurs de cinéma, musique et contenus numériques. Sous surveillance, il miserait donc sur des services sécurisés et cryptés. L’annonce est d’autant plus surprenante que la bataille judiciaire est loin d’être terminée. Remis en liberté sous caution il est toujours sous la menace d’une extradition vers les Etats-Unis.