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​Thomas Pesquet raconte les difficultés d’une sortie dans l’espace



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




23 Janvier 2017

Dans son carnet de bord que publie le journal Le Parisien, l’astronaute français raconte les difficultés, dangers et craintes lors de sa première sortie en combinaison dans l’espace. Un récit captivant où l’on comprend mieux les risques qu’il encoure ainsi que les exigences physiques et psychologiques d’un tel exercice.


DR compte Twitter Thomas Pesquet
DR compte Twitter Thomas Pesquet
Le voyage de Thomas Pasquet continue à tenir ses promesses de vulgarisation et de récit au jour le jour de sa vie dans l’espace. Dans un extrait de son carnet de bord publié par Le Parisien.fr , l’astronaute français raconte sa première sortie en dehors de la Station spatiale internationale (ISS). « Quand j’ai vu il y a quelques semaines qu’une sortie extra-véhiculaire était prévue à mon agenda ce jour-là, je n’ai pas sauté de joie » explique-t-il tout en ajoutant que la sortie en scaphandre dans l’espace est un rêve dans le cercle très fermé des astronautes. « Un rêve, parce qu’il n’est pas accessible à tout le monde. Outre la formation à suivre sur Terre, il faut avoir quelques prédispositions physiques. Se déplacer en scaphandre dans l’espace, c’est comme faire de l’escalade en armure. Cette combinaison pèse près de 200 kilos. Serrer son poing, c’est comme essayer d’écraser une balle de tennis. Si l’on n’est pas musclé, surtout dans le haut du corps, c’est compliqué » lit-on plus loin.
 
Dans cette combinaison qu’il compare à une mini-boite avec une petite fenêtre, tout est compliqué. Pour s’équiper déjà, Thomas Pesquet nous apprend qu’il faut environ cinq heures pour enfiler la combinaison, la peur au ventre. Parmi les risques, il parle de rupture du mousqueton avec un sort qui rappelle celui des héros du film « Gravity » ou de bugs. « Il y a une autre chose à laquelle il faut faire très attention. Une sortie extra-véhiculaire, c’est souvent pour des opérations de maintenance ou pour installer des machines autour de la station. On se balade donc avec un tas d’outils qu’il faut utiliser avec délicatesse. Car si on en lâche un dans l’espace, cela peut devenir très problématique. Selon sa trajectoire et sa vitesse, l’objet peut entrer en orbite et en collision avec l’ISS. C’était ma plus grande peur » confie-t-il. Finalement, épaulé par un astronaute plus expérimenté, la sortie s’est bien déroulée pour le Français qui rejoint la très courte liste d’hommes à avoir gravité dans l’espace.
 
Lire ici en intégralité son récit sur le site du magazine du journal Le Parisien