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Immobilier, Paris attire moins que Miami







10 Janvier 2014

Dans le top 10 des villes les plus recherchées par les grandes fortunes, Paris descend d’une placer derrière Miami. Londres et New York restent les deux villes préférées des millionnaires.


DR Barnes Real Estate
DR Barnes Real Estate
Les clients potentiels du secteur immobilier de luxe ont encore augmenté en 2013. D’après Cap Gemini et Knight Frank ils sont passés de 8,6 millions en 2012 à 12,5 millions. Ceux que les magazines branchés appellent les « Hight Net Worth Individuals » sont ceux qui détiennent 1 million de dollars disponible à investir et au moins 3 millions de biens immobiliers ou de consommation.
Parmi eux il y aurait :
-  1 426 milliardaires, 
- 189.000 (Ultra High Net Worth Individuals) personnes disposant d’une fortune supérieure à 30 millions de dollars, 
- 1.18 million disposant d’une fortune comprise entre 5 et 30 millions de dollars. 
- 11 millions disposant de fortunes comprises entre 1 et 5 millions de dollars.
Ce sont ces personnes qui ont un impact très important sur les prix de l’immobilier dans les villes les plus prestigieuses du monde.

Londres et New York, et maintenant Miami devant Paris

L’année 2013 a vu l’immobilier parisien baisser d’une place dans le top 10 des villes les plus « prestigieuses ». Depuis quelques années les prix parisiens ne suivent pas les évolutions constantes des autres villes les plus chères. À titre d’exemple en 2009, Paris était situé entre Londres (20% plus cher) et New York (10% moins cher). En 2013, New York est 70% plus cher que Paris et le centre de Londres est 2,2 fois plus cher que Paris. Londres atteint quasiment une moyenne de 18 000 euros le mètre carré.

Depuis 2008 les prix des villes du top 3 ont connu des augmentations impressionnantes : + 200% pour New York et Miam et +233% pour Londres. L’agence immobilière spécialisée dans les produits de luxe, Barnes, explique cependant que la situation de Paris pourrait vite changer étant donné les augmentations chez les rivaux. Avec une moyenne au dessus de 8 000 euros le mètre carré Paris devient une affaire pour ce genre de clients.

Le directeur de Barnes, Thibault de Saint-Vincent modère ses prévisions en expliquant que malgré l’augmentation des biens prestigieux en vente, l’évolution de la fiscalité française n’est pas un facteur accessoire pour ce type d’acheteurs.