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Les "wearable technologies" : un marché de 30 milliards en 2018







23 Mai 2014

Selon une récente étude, le marché des "wearable devices" représentera 8 milliards de dollars d'ici 2018, soit 130 millions d'objets connectés "à porter". Et déjà, l'électronique portable fait le buzz, presque autant que le smartphone en son temps.


Le secteur de la technologie portable ou "wearable technology" représente les objets connectés comme les lunettes, les bracelets, les vêtements ou encore les chaussures connectées. On parle de matières intelligentes comme le e-textile dont l'avènement est prévu pour 2016 et qui s'avère le segment au plus fort potentiel à court terme. Ce marché a représenté déjà 2,5 milliards de dollars en 2012 et ce sont les applis grand public qui font l'essentiel du business.

Des objets qui entrent dans la vie quotidienne

Petit à petit, des objets connectés comme les podomètres entrent dans notre vie quotidienne et il en sera de même avec les ordinateurs que nous porterons sur nous, c'est à dire les dispositifs qui seront capables de repérer, d'enregistrer et de transmettre des données collectées sur notre corps à notre environnement. Pour l'instant, ces objets manquent encore un peu d'attrait, à l'instar des Google Glass mais ce n'est qu'une question de temps. L'institut d'étude IDC estime que 19 millions d'objets de ce type seront vendus en 2015, un chiffre toutefois minime comparé au milliard de smartphones vendus en 2013.

Une technologie pas encore mature

Les "wearable devices" attendent encore leur "killer app". "Votre voiture devrait savoir lorsque vous êtes fatigué ou que vous avez manqué de sommeil et devrait donc vous demander d'être particulièrement vigilant au volant" indique Hosain Rahman, PDG de Jawbone, une entreprise connue pour ses bracelets connectés. Beaucoup d'entreprises recherchent l'innovation qui permettra de porter un véritable ordinateur sur soi. Le problème essentiel est celui de la recharge en énergie. Aujourd'hui, les Google Glass offrent une utilisation de quelques heures avant de devoir être rechargées. L'innovation viendra peut-être d'un système de recharge sensible à la lumière ou au mouvement.

Des consommateurs qui restent dubitatifs

Selon un récent sondage mené par Polling Vox et intitulé "Les Français et les vêtements connectés", les Français, dans leur grande majorité, qualifient les vêtements connectés d'"absurdes" et d'"anecdotiques". 67% d'entre eux n'ont pas encore entendu parler des "wearable technologies" comme les montres, les lunettes, les vestes GPS ou encore les Tshirts capables de mesurer l'activité physique et d'évaluer le rythme cardiaque. La note la plus défavorable revient aux couches pour bébé qui alertent les parents par tweets lorsqu'il faut les changer.