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Automobile : les immatriculations de voitures électriques baissent en avril 2024







7 Mai 2024

En avril 2024, le secteur automobile français semble inverser la tendance concernant les motorisations écologiques, avec une évolution conséquente des émissions de CO2.


L’essence domine, le diesel résiste

Le mois d'avril 2024 enregistre une prédominance des motorisations à essence, qui composent 63% des immatriculations de véhicules neufs selon les données publiées par le gouvernement le 6 mai 2024. Ce chiffre intègre une croissance de 2,8 points par rapport au mois précédent, mettant en évidence un regain d'intérêt pour les modèles essence, y compris les hybrides non rechargeables. La motorisation essence pure, sans hybridation, représente 32,7% du total.

Le diesel, souvent délaissé dans les débats écologiques, maintient une présence modeste mais stable avec 8,5% des nouvelles immatriculations, incluant une augmentation marginale de 0,2 point. Les véhicules diesel purs marquent un petit progrès, captant 7,7 % du marché. Les véhicules fonctionnant au gaz et d'autres alternatives comme les bicarburations essence-GPL voient, de leur côté, leur part augmenter à 4,3% du marché (environ 6 500 unités vendues).

Moins de voitures électriques et des émissions de CO2 en hausse

L'attention portée aux véhicules électriques subit un léger fléchissement en avril 2024, avec une part de marché réduite à 17%, diminuant de 2 points. Les hybrides rechargeables connaissent également une baisse, s'établissant à 7,3% du marché. Une mauvaise nouvelle pour le gouvernement qui, au contraire, continue de vouloir développer les voitures électriques en France afin de réduire les émissions de carbone du secteur des transports.

Les émissions moyennes de CO2 des voitures neuves en avril 2024 atteignent 95,3 g/km, marquant une hausse par rapport aux 91,5 g/km enregistrés en mars. Une hausse liée, évidemment, à la baisse du nombre de nouvelles voitures électriques immatriculées dans le pays. Le système de bonus/malus écologique continue de jouer un rôle crucial dans la régulation des choix de motorisation. En avril, 13,5% des véhicules neufs répondent aux critères d'obtention d'un bonus écologique, tandis que 46,3% sont assujettis au malus.