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BlackBerry, et si Facebook rachetait ?







30 Octobre 2013

Les prétendants au rachat de Blackberry se multiplient. Après Fairfax et Lenovo, Facebook pourrait être intéressé par le rachat de la marque de téléphone.


BlackBerry, et si Facebook rachetait ?
Le mois dernier Fairfax a rendu public son offre de rachat de 4,7 milliards de dollars à 9 dollars l’action pour le groupe BlackBerry. L’accord pourrait être conclu la semaine prochaine si aucune autre offre sérieuse n’est proposée.
 
D’autres manifestations d’intérêts ont été remarquées notamment par le groupe Lenovo ou Google et Cisco.

Et si c’était Facebbok ?

Le Wall Street Journal évoque la possibilité du rachat de BlackBerry par Facebook. Les dirigeants des deux groupes ont refusé de communiquer sur cette rumeur mais une rencontre entre des responsables des deux entreprises en Calfornie, semble confirmer cette possibilité.
 
En se plaçant sur le secteur de la téléphonie, Facebook effectuerait un virage stratégique intéressant. Depuis quelques mois, des rumeurs sérieuses évoquent la volonté de Facebook de créer son propre téléphone intelligent.
 
Le nombre d’utilisateurs du réseau social sur téléphones et tablettes a augmenté de façon exponentielle ces dernières années. À tel point que la moitié des ventes publicitaires de Facebook proviennent de ces supports. Son fondateur, Mark Zuckerberg, avait pourtant jugé plus tôt cette année que le lancement d’un téléphone Facebook serait une « mauvaise stratégie ».

Intérêts stratégiques

La prise de contrôle de BlackBerry pose un certain nombre de défis de restructuration. Le premier défi serait de rendre rentable une marque dont les produits sont de moins en mois populaires et compétitifs. Cependant, d’après le Wall Street Journal, le groupe n’est pas endetté et « est assis sur 2,6 milliards de liquidités
 
D’un autre côté, les compétences du groupe et son savoir-faire placerait Facebook directement dans le haut du marché de la téléphonie. Les brevets (estimés entre 1 et 3 milliards de dollars), les 70 millions d’utilisateurs et l’insertion récente de BBM sur les plateformes Android et Apple pourraient convaincre Zuckerberg.
 
L’aventure n’en demeure pas moins risquée sur un marché largement dominé par les deux géants Apple et Samsung.

Voir l'article du Wall Street Journal