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Capacité à épargner : les riches, les hommes et les jeunes sont mieux lotis







25 Octobre 2021

Le Journal du Dimanche publie, le 21 octobre 2021, les résultats d’un sondage réalisé par l’Ifop sur la capacité des Français à épargner. Une étude sur un petit échantillon d’environ 1.000 personnes qui dévoile quelques inégalités, mais surtout une dégradation de la capacité des Français à épargner à la fin du mois.


Les Français ne sont pas tous pareils face à l’épargne

Pixabay/Chronomarchie
Pixabay/Chronomarchie
Le sondage mené par l’Ifop dévoile d’importantes disparités entre les Français, concernant leur capacité à épargner à la fin du mois. Cette capacité est définie par la possibilité de mettre de l’argent de côté une fois les dépenses contraintes payées, donc celles concernant le logement, les factures ou encore la nourriture. Sans surprise, les ménages aisés, où les revenus sont supérieurs à 2.500 euros par personne, sont les mieux lotis : 71% des interrogés déclarent ainsi réussir à épargner.

Inversement, chez les ménages pauvres, seuls 21% estiment être en mesure de mettre de l’argent de côté. Mais cette différence se retrouve également entre les sexes, liées aux inégalités salariales : alors que 47% des hommes estiment pouvoir épargner, seulement 31% des femmes pensent la même chose.

L’âge aussi joue son rôle : les moins de 35 ans sont plus nombreux à juger pouvoir mettre de l’argent de côté à la fin du mois (45%) que les plus de 35 ans (36%).

La part des ménages capables d’épargner en chute libre

Si le sondage Ifop dévoile également une différence dans la capacité d’épargne selon les affinités politiques, avec notamment 22% des sympathisants de Marine Le Pen capables de mettre de l’argent de côté contre 56% des sympathisants Les Républicains et 47% des sympathisants de gauche, il permet de découvrir une forte baisse de la capacité d’épargne des ménages depuis dix ans.

Selon l’Ifop, en effet, en 2010 plus de la moitié des Français déclaraient être en mesure d’épargner à la fin du mois (54%). En 2021, ils ne sont plus que 39%, soit moins de deux ménages sur cinq.