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Coronavirus : l’OMS craint 500.000 nouveaux morts en Europe







4 Novembre 2021

La pandémie de Covid-19 n’est pas encore terminée : au contraire, elle semble regagner en puissance avec une résurgence des cas, notamment en Europe de l’Est. L’Allemagne a lancé la sonnette d’alarme jeudi 4 novembre 2021 au niveau de la situation sur son territoire… et l’OMS craint le pire pour l’Europe dans son ensemble.


L’Europe est « à nouveau l’épicentre » de la pandémie

Coronavirus : l’OMS craint 500.000 nouveaux morts en Europe
Dans une conférence de presse en ligne, Hans Kluge, directeur de l’OMS Europe, a montré son inquiétude : l’augmentation des cas de Covid-19 au sein des 53 pays de la région européenne se fait à un rythme « très préoccupant ». Pour lui, la région européenne, est de nouveau « l’épicentre » de la pandémie de Covid-19.

La raison de cette situation qui pourrait être catastrophique est double, selon l’OMS : d’un côté la couverture vaccinale qui n’est pas suffisante, ce qui explique une recrudescence des cas chez les non-vaccinés, mais aussi un assouplissement des restrictions sanitaires. En France, le gouvernement recommence à serrer la vis avec le retour du masque obligatoire à l’école dans plusieurs départements, mais aucune autre annonce à ce jour.

Des centaines de milliers de morts de plus

Si l’OMS alerte les autorités d’une situation qui peut se révéler dramatique, c’est que ses projections sont catastrophiques : « si nous restons sur cette trajectoire, nous pourrions voir un autre demi-million de décès dus au Covid-19 dans la région d'ici février ». La pandémie a, selon les données de l’Université Johns Hopkins, tué plus de 5 millions de personnes au 4 novembre 2021. Le nombre de décès augmenterait alors de 10%… sans compter les autres régions du globe.

Hans Kluge appelle à plus de gestes barrière : « des projections fiables montrent que si nous parvenions à un taux d'utilisation de 95% des masques en Europe et en Asie centrale, nous pourrions sauver jusqu'à 188 000 vies sur le demi-million de vies que nous risquons de perdre d'ici février 2022 », a-t-il précisé lors de la conférence de presse.