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Covid-19 : 30 millions de cas dans le monde, l’OMS inquiète







18 Septembre 2020

La pandémie de coronavirus Sars-CoV-2 semble définitivement être entrée dans la très crainte « deuxième vague » alors que les contaminations ne cessent d’augmenter dans le monde. L’Organisation Mondiale de la Santé s’inquiète, en particulier pour la circulation du virus en Europe.


Le cap des 30 millions de cas franchi

Le nombre de contaminations confirmées par le coronavirus Sars-CoV-2, donc un nombre sous-estimé par rapport à la réalité, a franchi, le 18 septembre 2020, un nouveau seuil : celui des 30 millions de cas selon les données de l’université américaine Johns Hopkins. Ce seuil a été franchi trois jours seulement après le nouveau record de cas confirmés en 24 heures, 366.400, atteint le 15 septembre 2020.

Depuis le mois d’août, ce sont près de 250.000 personnes qui sont testées positives chaque jour, ce qui forcément fait également augmenter le nombre de décès qui se dirige vers le million. Ce seuil devrait être dépassé avant la fin du mois de septembre 2020 alors qu’on déplore environ 5.000 décès quotidiens des suites de la Covid-19.

L’OMS inquiète critique la décision de la France sur la quarantaine

Jeudi 16 septembre 2020, lors d’une conférence de presse, l’OMS a déclaré que « les chiffres de septembre devraient servir d'alarme pour nous tous », en particulier en Europe où ce sont entre 40.000 et 50.000 cas qui sont décelés chaque jour, un niveau comparable au pic d’avril 2020 lorsque la première vague était au plus haut.

Mais, surtout, l’intervention de l’OMS semble viser directement la décision du gouvernement français de réduire de 14 à 7 jours la quarantaine pour les personnes contaminées ou qui soupçonnent une contamination : « notre recommandation de quarantaine de 14 jours a été basée sur notre compréhension de la période d'incubation et de la transmission de la maladie, nous ne la réviserions que sur la base d'un changement de notre compréhension de la science, ce qui n'est pas le cas jusqu'à présent », a déclaré Catherine Smallwood, chargée des situations d’urgence à la branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé.