NLTO
/ Magazine d'actualité politique, économique et internationale /




Covid : tests antigéniques et autotests autorisés pour les moins de 15 ans



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




28 Avril 2021

La Haute autorité de santé (HAS) a donné son accord pour la généralisation des tests antigéniques et autotests pour les moins de 15 ans. Une mesure qui vise à faciliter le retour à l’école, collège et lycée. Mais dont le succès dépendra de l’accès au plus grand nombre.


Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
Toutes les armes sont les bienvenues et celles-ci en particulier cette semaine alors que les écoles commencent à rouvrir. « La Haute autorité de santé (HAS) a autorisé lundi les tests antigéniques et autotests, aux résultats rapides, aux moins de 15 ans. Cela permettrait d'augmenter sensiblement la facilité et la capacité de dépistage du Covid-19, notamment dans les écoles. Ces "tests antigéniques sur prélèvement nasal ont l'avantage d'allier rapidité de résultat et possible utilisation de manière répétée chez un plus large public", souligne dans un communiqué la HAS » relaye Europe 1.
 
Avant cette décision les tests étaient autorisés pour les majeurs de plus de 15 ans. « Mais "à la lumière de récents travaux de modélisation", l'autorité a conclu "que ces tests peuvent être un outil de dépistage chez les moins de 15 ans" et qu'ils sont "pertinents pour briser les chaînes de contamination, notamment en milieu scolaire". Leurs principaux atouts : un résultat en 15 à 30 minutes (ces tests ne doivent pas être envoyés à un laboratoire) et ils sont moins invasifs que les prélèvements nasopharyngés car l'écouvillon est enfoncé moins profondément dans le nez » appuie la radio. Pour espérer éviter les fermetures en pointillés de classes ou d’établissements pour cause d’élèves contaminés, seule la généralisation des tests et l’accès des foyers facilement à ceux-ci pourrait s’avérer utile. De ce point de vue l’autorisation de la Haute autorité de santé n’est finalement qu’une première étape. D’autant que, les autotests salivaires ne sont pas suffisamment précis aux yeux de l’instance : « très hétérogènes, ne permettent pas à ce stade de montrer" qu'ils "présentent une efficacité suffisante pour pouvoir être recommandé », ajoute le communiqué de la HAS.
 
Lire ici en intégralité l’article de Europe 1 cité plus haut