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Emmanuel Macron promet son aide à la cheffe de l’opposition biélorusse







29 Septembre 2020

Lors d’une réunion qui s’est tenue mardi 29 septembre, en Lituanie, Emmanuel Macron a promis d’apporter son aide à la cheffe de l’opposition biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa.


Le Président a promis d’aider à la médiation

Emmanuel Macron a déclaré aux journalistes présents : « Nous ferons de notre mieux en tant qu'Européens pour aider à la médiation ». Une médiation qui devrait intervenir pour résoudre la crise que traverse depuis le 9 août 2020 la Biélorussie. En effet, la cheffe de l’opposition Svetlana Tikhanovskaïa conteste la victoire d’Alexandre Loukachenko à la présidentielle. Ce dernier au pouvoir depuis 26 ans fait face à de nombreuses manifestations. 

Dimanche 27 septembre, comme chaque dimanche depuis le 9 août, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Minsk, pour manifester contre sa réélection. Une manifestation qui a été violemment réprimée par le pouvoir. Plus de 350 personnes ont été arrêtées durant cette journée de mobilisations. 

La cheffe de l’opposition, qui revendique la victoire, s’est réfugiée en Lituanie et a appelé l’Union européenne et particulièrement le président français à venir en aide aux Biélorusses. Selon elle, Emmanuel Macron a promis de « faire tout son possible pour libérer tous les prisonniers politiques ». 

Une médiation avec l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe

Emmanuel Macron a précisé qu’il souhaitait « revenir à la médiation de l’OSCE afin de progresser ». Avant de rencontrer Svetlana Tikhanovskaïa mardi 29 septembre, Emmanuel Macron avait déjà exprimé sa volonté de participer activement à la résolution de cette crise : « L'OSCE conduira cette médiation le plus fermement possible. Vladimir Poutine a manifesté son accord et son soutien à cette initiative, il faut qu'il nous aide à convaincre Alexandre Loukachenko de cette direction ». 

Face à la vindicte du président de la République, Alexandre Loukachenko a réagi et lui a répondu par le biais de l'agence officielle Belta. Selon lui, « en suivant cette logique il aurait dû démissionner il y a deux ans à cause des Gilets jaunes (…) Les Gilets jaunes sont encore dans les rues, mais M. Macron est étonnamment encore au pouvoir ».