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Haaland à Manchester City et Mbappé au PSG : les pays du golfe au sommet du foot



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




24 Mai 2022

A quelques semaines d’écart, les deux plus grands espoirs du football mondial ont signé des contrats dans des clubs possédés par le Qatar et les Émirats Arabes Unis.


Creative Commons - Pixabay
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A coup de milliards, ils l’ont fait. Les Emirats Arabes Unis d’abord puis le Qatar sont devenus des acteurs dominants du football mondial. En témoigne la signature coup sur coup de deux jeunes joueurs très suivis Erling Haaland et Kylian Mbappé qui étaient courtisés par les plus grand clubs et ont opté pour Manchester City et le PSG.
 
« Mbappé et Haaland, ce sont en effet les deux superstars de demain, les deux footballeurs les plus prometteurs et courtisés de la planète, ceux qui sont promis à succéder à Leo Messi et Cristiano Ronaldo sur le devant de la scène mondiale et les plus hauts honneurs pour de longues années. Le premier a tourné le dos au Real Madrid pour rempiler au PSG qatari, tandis que le second a quitté le Borussia Dortmund pour des Citizens, tous frais champions d'Angleterre, qui battent pavillon émirati » écrit Le Figaro.
 
Juste après les compétitions sportives, les guerres de transferts de joueurs sont au cœur des enjeux du sport le plus populaire du monde. Et c’est par cette porte déjà entrouverte par les grands clubs d’hier, que les émirats du Golfe arabique ont bousculé l’économie et le business avec une logique qui n’est pas celle de la rentabilité mais de la réputation. 
 
« En attendant, les autres clubs doivent composer avec la concurrence de ces équipes aux fonds illimités ou presque, même si l'UEFA a récemment annoncé la nouvelle mouture de son fair-play financier, continue Le Figaro. «Lorsqu'un joueur réalise de très bonnes performances, nous devons nous battre contre les grands, grands, grands clubs avec les oligarques et les États arabes dans leur dos», déclarait le patron du Borussia Dortmund, Hans-Joachim Watzke, à CNN, il y a quelques semaines. Un discours de raison, le dirigeant allemand relevant que le BVB «joue au football depuis 113 ans, et pendant 111, c'était sans Erling Haaland». Pour le club de la Ruhr, c'est une habitude de perdre ses meilleurs éléments au profit des plus grands clubs d'Europe, à l'image de Robert Lewandowski (Bayern), Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal) et Ousmane Dembélé (Barcelone). »