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Jeux vidéo, réseaux sociaux : les confinements ont réduit les différences d’habitudes entre les générations



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




15 Décembre 2020

Le confinement a eu des effets sur les pratiques récréatives et culturelles des Français. Ainsi, les générations les plus éloignées des réseaux sociaux ou jeux vidéo s’y sont mis. Tandis que ceux qui étaient déjà des utilisateurs assidus ont cherché de nouvelles activités.


Creative Commons - Pixabay
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Quand tout le monde était obligé de rester à la maison, les comportements culturels se sont uniformisés. Une étude du ministère de la Culture le montre. « Des séniors sur les réseaux sociaux, des cadres qui abandonnent la lecture et des jeunes qui s’adonnent à la sculpture : drôles d’effets que ceux du confinement sur les usages culturels des Français ! Une étude publiée le 13 décembre par le Département des études de la prospective et des statistiques DEPS du ministère de la culture  révèle à quelles activités les Français se sont adonnés à domicile pendant que les écoles, cinémas et magasins restaient fermés. Là où l’épidémie a creusé les inégalités en tout genre, l’étude souligne une étonnante réduction des écarts entre les générations et les classes socioprofessionnelles » relève Le Figaro .

En 2020, la proportion des plus de 60 ans jouant aux jeux vidéo a augmenté de dix-sept points pour atteindre 34%. Quand les plus jeunes se sont tournés vers la peinture, la danse, le chant ou la photo a retrouvé son niveau d’il y a dix ans. « La réalisation d’au moins une pratique artistique en amateur concernait 71 % des 15-24 ans pendant le confinement, contre 57% en 2018. Au printemps, il n’était pas rare d’entendre par la fenêtre des jeunes improvisant une chorale collective en s'égosillant au son un brin désuet du titre de Cascada Every Times we touch. De fait, la pratique du chant et de la danse a été particulièrement plébiscitée par les jeunes en temps d’épidémie : la danse a ainsi augmenté de 17 points chez les 15-24 ans » appuie le quotidien.

En revanche la lecture semble avoir reculé parmi les cadres, d’habitudes enclins. Une conséquence probable de la disparition des trajets. Tandis que les personnes les moins diplômées ont plus consommé de biens culturels avec dix points d’augmentation de consultation de ressources culturelles en ligne par rapport à 2019 quand les cadres ont chuté de 15 points dans ce domaine qui inclue concerts, musées ou sciences.