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La Prime Macron relancée pour 2021







16 Mars 2021

Censée ne durer qu’un an, la Prime Macron est une nouvelle fois de retour, pour la troisième année consécutive. Jean Castex, Premier ministre, a annoncé la possibilité de la verser en 2021, pour les entreprises qui le désirent. Objectif : remercier, avant tout, les travailleurs de « deuxième ligne ».


Prime Macron : le retour annoncé pour 2021

Pixabay/Erdenebayar
Pixabay/Erdenebayar
C’est à l’issue de de la conférence de dialogue social qui s’est tenue le 15 mars 2021 entre l’exécutif et les représentants des partenaires sociaux que Jean Castex a fait l’annonce du retour de la Prime Macron pour 2021. Créée en 2019 à la suite du mouvement des Gilets jaunes, et visant à améliorer le pouvoir d’achat des ménages, elle devait n’être qu’une exception. Finalement relancée en 2020 pour les travailleurs « en première ligne », avec un succès mitigé, elle est de nouveau d’actualité en 2021 pour tous les salariés.

L’exécutif espère toutefois que seront privilégiés les salariés dits « de deuxième ligne » pour cette édition 2021 de la Prime Macron. Exonéré de cotisations sociales et fiscales, la prime pourra même être doublée, pour atteindre 2.000 euros maximum, « pour les entreprises et les branches qui auront soit conclu un accord d’intéressement d’ici la fin de l’année, soit ouvert une négociation sur la valorisation des métiers » de deuxième ligne, a précisé le Premier ministre.

Un retour critiqué aussitôt par le patronat et les syndicats

L’annonce n’a probablement pas eu l’effet escompté sur le patronat et les syndicats. Le Medef prévient que cette annonce risque d’être une « désillusion » pour les salariés qui, désormais, s’attendent à un bonus de la part de leur entreprise alors que celles-ci sont en crise et pourraient ne pas avoir les moyens de verser la prime.

Du côté des syndicats, ce qui est critiqué est, une nouvelle fois, le côté facultatif de la prime, laissée à la discrétion des entreprises, ainsi que l’absence d’un coup de pouce plus conséquent que pourrait représenter, par exemple, une augmentation artificielle du SMIC.