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La croissance française dans le négatif au premier trimestre 2022







31 Mai 2022

Le 31 mai 2022, l’Insee a publié deux rapports qui, malheureusement, n’annoncent rien de positif. D’un côté, celui sur la croissance qui a fortement déçu et s’est même révélée négative sur les trois premiers mois de l’année 2022 ; de l’autre, celui sur l’inflation en mai 2022 qui se confirme supérieure à celle du mois précédent. Pour l’économie, ce pourrait être un gros problème.


Croissance : moins de 7% en 2021, dans le négatif au premier trimestre 2022

Pixabay/Jon540
Pixabay/Jon540
Du côté de la croissance dans l’Hexagone, la publication de l’Insee apporte une double mauvaise nouvelle. Pour commencer, l’institut de statistiques a revu à la baisse la croissance du pays pour l’année 2022 : elle ne s’établit plus qu’à 6,8%, soit 0,2% de moins qu’initialement annoncé.

Or, cette baisse de la croissance réelle en 2021 s’accompagne d’un premier trimestre 2022 qui termine dans le négatif à -0,2%. C’est moins que ce qu’attendait l’Insee qui tablait sur une croissance nulle après avoir revu à la baisse ses estimations précédentes. Or, selon l’Insee, la cause principale de cette croissance négative est la baisse de la consommation des ménages… et les données de l’inflation n’annoncent pas d’inversion de tendance à court terme.

L’inflation dépasse les 5% en France en mai 2022

Alors que les ménages ont fortement baissé leur consommation au premier trimestre 2022, cette dernière chutant de 1,5% sur la période, l’inflation risque de conduire à une ultérieure limitation des dépenses des ménages car elle est en augmentation.

Après avoir été de 4,8% en avril 2022 selon l’Insee, l’inflation en mai 2022 atteint 5,2% (et même 5,8% selon l’indice harmonisé). L’énergie pèse lourd atteignant une hausse de 28% sur un an en mai 2022, mais la hausse des prix est généralisée. Le coût de l’alimentation, notamment, grimpe de 4,2% sur un an en mai 2022, après 3,8% le mois précédent. Le budget des ménages étant directement frappé, les Français se voient de plus en plus contraints de faire des choix