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Le 1Er mars, le paquet de cigarettes monte à 8 euros



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




5 Février 2018

Les paquets les plus chers vont désormais être vendus 8 euros à partir du 1er mars. Un bond du prix que le gouvernement avait annoncé dans le cadre de son plan antitabac.


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Après l’opération manquer des paquets neutres – dont il apparait qu’ils n’ont aucune incidence sur la consommation – le gouvernement déroule son plan antitabac. Pour être sur de taper là ou ça fait réfléchir, c’est le prix qui va nettement augmenter avec un premier palier le 1er mars. « L'arrêté de 78 pages publié par le ministère de l'Action et des comptes publics au Journal officiel dimanche 4 février homologue les nouveaux prix de détail fixés, marque par marque, par les industriels après la hausse des taxes applicable elle aussi le 1er mars. Il est signé par le ministre Gérald Darmanin et la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn » précise Challenges.
 
Cette fois, la hausse va se faire sentir. Le Marlboro va passer de 7,30 euros à 8 euros. « Dans la même catégorie, le paquet de Philip Morris, de Camel et de Gauloise blonde passe aussi à 8 euros. En entrée de gamme, les Lucky Strike Red qui étaient à 6,80 euros passent à 7,80 euros, tout comme les Winfield et Winston rouge. La Chesterfield red passe à 7,80 euros contre 7 euros » liste le magazine économique.

C’est la deuxième fois en quelques mois que le prix augmente. En novembre dernier la hausse moyenne avait été de trente centimes et c’était déjà un cap alors que la précédente hausse de vingt centimes datait de janvier 2014. « L'an passé, les ventes ont reculé de 1,49% en volume selon le fournisseur de la quasi-totalité des buralistes, un an après l'entrée en vigueur du paquet dit neutre en France. En 2016, elles avaient reculé aussi (-1,2% en volume), après une hausse de 1% en 2015. Néanmoins, la consommation ne baisse pas dans les mêmes proportions que les hausses de tarif appliquées régulièrement depuis une quinzaine d'années en France, en raison notamment du développement d'un "marché parallèle" qui a "pris le relais" des buralistes, souligne un spécialiste du secteur » analyse l’article.