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Le PS survira-t-il à un nouveau score anecdotique ?



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




1 Février 2022

Alors que la candidature de Anne Hidalgo ne bouscule pas les foules, sans rebond et score honorable au premier tour de la présidentielle, ce pourrait être le dernier clou sur le cercueil du Parti socialiste.


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Les sondages sont une catastrophe depuis un moment. Entre 1 et 3% d’intentions de votes selon les études d’opinions. Et maintenant la primaire populaire, aussi contestable soit elle, a appuyé encore plus là où ça fait mal. Car avec son système de notation, le vote a montré que Anne Hidalgo n’était pas très bien perçue par les plus motivés des militants pour une candidature unique. « La maire de Paris a vu sa candidature rejetée (avec une mention «insuffisante») par 36 % des 392.738 votants. Seuls 6 % lui ont offert la mention «très bien». Ce chiffre met en relief une faible capacité de mobilisation de son parti. L’équipe du premier secrétaire Olivier Faure, ces dernières semaines, a appelé les inscrits à participer au scrutin pour limiter les dégâts, considérant alors que le résultat aurait un impact politique évident… En décembre, lorsque Anne Hidalgo avait ouvert une porte à sa participation à la primaire - avant de la refermer voyant que l’écologiste Yannick Jadot ne suivait pas - la direction du PS avait lancé des appels pressants à l’inscription dans ses fédérations. Une partie des inscrits socialistes pourraient donc aussi avoir décidé de mal juger leur candidate » raconte Le Figaro.

Désormais, le principal concurrent de la candidate du PS est le candidat communiste Fabien Roussel. Des chiffres suffisamment inquiétants pour que l’on s’interroge sur l’avenir du parti. « Membre actif de son équipe de campagne depuis quelques semaines, Patrick Mennucci met cependant un léger coup de pression. «Il n’y a pas de danger immédiat de disparition du PS à la condition que tout le monde comprenne qu’il y a une candidate et que tout le monde fasse sa campagne. Je n’ai pas un doute à titre personnel, mais on voit bien qu’il peut y avoir un doute!» L’ancien élu marseillais souligne que «les atouts du PS, ce sont ses collectivités, ses mairies, ses départements et c’est important, comme toute campagne depuis 1974, qu’il y ait une indication du vote par les élus socialistes appréciés des citoyens… Il faut des marques de soutien, des signatures, des affiches» » rapporte le journal.

Désormais, la seule surprise serait que la maire de Paris fasse un score moins catastrophique que les 6% de Benoit Hamon en 2017.