Le paracétamol en rupture de stock
Entre les limites imposées par le gouvernement chinois sur l’exportation de paracétamol, et les difficultés de production dans les usines où les salariés sont malades, la situation est très tendue. Le médicament, le plus utilisé en France, connaît une nouvelle fois de fortes tensions d’approvisionnement dans l’Hexagone. La situation ne s’améliore donc pas : des tensions dans l’approvisionnement avaient déjà été enregistrées en octobre 2022.
Or, comme la Chine, la France fait aussi face à une nouvelle vague d’épidémie de Covid-19. Elle se cumule, qui plus est dans l’Hexagone, à l’épidémie de grippe, très virulente cet hiver 2022-2023, et à celle de bronchiolite. La demande de paracétamol dans le pays dépasse l’offre, les stocks s’amenuisent, et le gouvernement a décidé de prendre des mesures.
Or, comme la Chine, la France fait aussi face à une nouvelle vague d’épidémie de Covid-19. Elle se cumule, qui plus est dans l’Hexagone, à l’épidémie de grippe, très virulente cet hiver 2022-2023, et à celle de bronchiolite. La demande de paracétamol dans le pays dépasse l’offre, les stocks s’amenuisent, et le gouvernement a décidé de prendre des mesures.
Privilégier les officines plutôt que les pharmacies en ligne
Dans un arrêté publié au Journal officiel le 3 janvier 2023, le ministère de la Santé a décidé d’interdire tout simplement la vente de paracétamol sur Internet. Médicament sans ordonnance, il pouvait facilement être acheté en ligne. Mais ce circuit de distribution entre en conflit avec le circuit classique des pharmacies, où les patients se rendent après avoir visité un médecin, ou tout simplement quand ils sont malades.
Afin de permettre que les officines disposent des stocks nécessaires pour répondre à la demande des patients, la vente sur Internet est donc interdite en France. Une mesure qui reste temporaire : pour l’instant elle n’est en vigueur que jusqu’au 31 janvier 2023. Avec l’espoir, évidemment, que les tensions disparaissent ou s’amenuisent d’ici-là.
Afin de permettre que les officines disposent des stocks nécessaires pour répondre à la demande des patients, la vente sur Internet est donc interdite en France. Une mesure qui reste temporaire : pour l’instant elle n’est en vigueur que jusqu’au 31 janvier 2023. Avec l’espoir, évidemment, que les tensions disparaissent ou s’amenuisent d’ici-là.