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Le plafond des titres-restaurant à 38 euros encore prolongé ?







3 Juin 2022

Depuis la fin du premier confinement généralisé de la population pour cause de Covid-19, en juin 2020, les salariés français bénéficiaires des titres-restaurant peuvent payer jusqu’à 38 euros par jour par ce biais. Un plafond doublé qui devrait prendre fin dès juillet 2022. Mais le gouvernement pourrait le prolonger encore.


Plafond des titres-restaurant : encore 38 euros cet été ?

Le plafond des titres-restaurant à 38 euros encore prolongé ?
La mesure visant à doubler le plafond de paiement journalier en titres-restaurant, et donc le faire passer de 19 à 38 euros, avait pour but de relancer le secteur de la restauration après le premier confinement. La mesure devait être temporaire, mais l’obligation de télétravail et les divers confinements et restrictions ont conduit l’exécutif à le prolonger. Cela fait désormais deux ans que le plafond est doublé.

Le 30 juin 2022, toutefois, la mesure est censée s’arrêter, le gouvernement l’ayant confirmé en février 2022. Mais depuis cette confirmation, la situation économique a largement évolué, notamment à cause de la guerre en Ukraine qui a fait exploser une inflation déjà très élevée. Selon BFMTV, le gouvernement serait en train de réfléchir à prolonger une nouvelle fois la mesure.

Faire face à l’inflation et soutenir la consommation durant l’été 2022

Si rien n’est décidé et qu’aucune annonce n’est attendue avant la fin de l’élection législative, BFMTV assure que le gouvernement n’est pas contre maintenir le plafond doublé. Durant l’été 2022, cela pourrait donner un coup de boost à la consommation tout en améliorant le pouvoir d’achat des ménages.

En effet, la hausse des prix pourrait limiter le budget des vacanciers, notamment en termes de sorties et de loisirs. Le plafond doublé viendrait compenser, en partie, cette hausse, les ménages ayant plus de marge de manœuvre dans la gestion de leur budget quotidien. Sans compter que la mesure, si elle se confirme, a l’avantage de ne rien coûter au gouvernement puisque les titres-restaurant sont payés par les entreprises et les salariés.