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Le wi-fi gratuit arrive dans les gares







10 Février 2014

L’une des innovations technologiques pour les usagers du train va voir le jour : le wifi gratuit dans les gares. 128 gares devraient être équipées à partir de mars. En revanche, l’accès dans les trains s’avère pour l’heure non rentable.


En juillet 2013, le ministre délégué à l’Economie numérique, Fleur Pellerin et son homologue aux Transports, Frédéric Cuvillier, annonçaient des innovations technologiques pour les utilisateurs du train. L’une de ces mesures, le wi-fi gratuit dans les gares, devraient voir le jour dès juin. Ce sera une première en Europe.
Deux gares, Avignon TGV et Lille-Flandres, serviront de gares pilotes dès mars. Avant la fin du mois de juin une quarantaine de gares de la région parisienne suivront. Au total, 128 des 3 000 gares françaises proposeront un wi-fi gratuit d’ici fin février 2015.

La directrice générale de Gares & Connexions a expliqué à l’AFP le dispositif. Pour éviter de « faire porter de coût supplémentaire à la gare » les utilisateurs devront regarder un spot de publicité avant pour accéder à la connexion. Ainsi, « le système se finance lui-même » a-t-elle dit.

La SNCF explique que l’entreprise Nomosphère est chargée du « déploiement technique de l’infrastructure et de sa gestion quotidienne en s’appuyant sur le réseau national de collecte de SFR. » Une autre société, Métropolis, « sera en charge de la gestion du portail et des services de publicité, garantissant la gratuité du Wi-Fi pour l’utilisateur. »

Wi-fi dans le train

La compagnie ferroviaire se félicite de cette avancée technologique. Selon ses dirigeants, elle fait partie d’une politique de « digitalisation de la gare ». Fin 2013, la SNCF avait affirmé vouloir favoriser une « bascule numérique de l’entreprise ». Avec notamment l’équipement en tablettes des salariés et le développement d’applications pour téléphones.

Quant à un système de connexion wi-fi dans les trains, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a expliqué en novembre que les « coûts ne permettent pas de trouver de modèle économique autorisant le développement de cette offre de service sur l’ensemble des liaisons TGV ». La politique de réduction des coûts pousse ainsi la SNCF à attendre que des entreprises se déclarent intéressées et souhaitent prendre à leur charge les frais d’installation et de gestion.