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Libra : et si Mark Zuckerberg se retirait de son projet ?







24 Octobre 2019

Le patron de Facebook a concédé que le projet de cryptomonnaie était loin d’être finalisé. Mais l’homme d’affaire continue de défendre son projet.


Un projet décrié par les États

Le PDG de Facebook était entendu devant la Commission parlementaire des services financiers au Congrès à Washington, mercredi 23 octobre. Il a répondu aux craintes et accusations qui circulent sur Libra, la cryptomonnaie qu’il compte lancer dans l’année 2020.

« Clairement, nous n'avons pas encore verrouillé exactement comment cela va fonctionner », a reconnu Mark Zuckerberg. Son projet est attaqué par les États qui y voient une menace pour leur souveraineté monétaire, un risque de blanchiment d’argent et un manque de protection dans les données personnelles des utilisateurs.

 

L’association Libra indépendante de Facebook

Le PDG du géant des réseaux sociaux a affirmé que « la communauté des partenaires était divisée sur cette question ». Parmi les partenaires, plusieurs groupes de poids se sont désolidarisés du projet ces dernières semaines, dont Paypal, Visa ou Mastercard… Facebook pourrait également se retirer. Mark Zuckerberg en a profité pour préciser que « L'association Libra est séparée de Facebook ». « Si je vois que nous n'arrivons pas à continuer en accord avec les principes que j'ai établis, alors Facebook se retirera du projet », a-t-il assuré.

Le projet est censé offrir à partir de courant 2020 un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels. La cryptomonnaie permettrait d’acheter des biens ou d’envoyer de l’argent aussi simplement qu’un simple message instantané. Le projet compte une vingtaine d’entreprises partenaires.