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Mobilisation nationale contre le prix des carburants



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




22 Mars 2022

Dans les secteurs des Transports, BTP, pêche ou agriculture des mobilisations sont annoncées pour protester contre l’augmentation des prix du carburants et les conséquences sur l’économie.


Creative Commons - Pixabay
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Blocages, grèves, manifestations ou interpellations sont programmées pour alerter sur les risques économiques qui planent sur l’économie à cause de l’augmentation des prix des carburant. Une mobilisation pas paralysante pour le moment, mais qui porte en elle les ingrédients d’une bronca sociale. « Des professionnels du bâtiment et des travaux publics (BTP), des pêcheurs, des agriculteurs, des transporteurs ou encore des chauffeurs de taxi ont mené de nouvelles actions, lundi 21 mars, dans tout le pays pour protester contre le prix des carburants, estimant que les annonces du gouvernement en la matière n’étaient pas suffisantes. En Normandie, quelque 200 poids lourds étaient bloqués pendant plusieurs heures à hauteur de Torigny-les-Villes (Manche), à l’entrée de l’autoroute A84 qui relie Avranches à Caen. En fin d’après-midi, il y avait encore 345 poids lourds arrêtés au niveau d’un rond-point de sortie d’autoroute à Guilberville, a précisé la préfecture à l’Agence France-Presse (AFP). L’enveloppe de 400 millions d’euros d’aides aux transporteurs routiers et la remise de 15 centimes par litre de gazole annoncées la semaine dernière par le gouvernement n’ont pas suffi à apaiser la colère des manifestants », rapporte une dépêche de l’agence.

Le gouvernement, qui a aussi pris des airs d’équipe de campagne pour Emmanuel Macron, a annoncé des mesures pour contenir une situation causée par un contexte international très tendu. Le premier ministre Jean Castex a ainsi donne quelques pistes supplémentaires à celles déjà annoncées ces derniers jours : « Le chef du gouvernement a évoqué un dispositif « plus intensif pour deux catégories de nos concitoyens : ceux qui roulent beaucoup pour travailler où là, il faudrait aller sans doute au-delà des 15 centimes » et une « deuxième clé d’entrée » pour « ceux de nos concitoyens dont le pouvoir d’achat, dont les revenus sont bas, autrement dit un dispositif plus ciblé pour ceux qui gagnent pas beaucoup et pour ceux qui roulent beaucoup » » compile l’AFP, rapportant les propos tenus au micro de TF1. Avec des prix moyens contenus pour l’heure en dessous de 2 euros, l’augmentation est supérieure aux perspectives des taxes annoncées avant la crise des Gilets jaunes.