NLTO
/ Magazine d'actualité politique, économique et internationale /




RATP : une grève annoncée pour le 18 février 2022







9 Février 2022

Les usagers de la RATP vont devoir se préparer à une journée compliquée, annoncée pour le 18 février 2022. Une grève pourrait être au rendez-vous, après un appel unitaire de la part des syndicats de la régie des transports parisiens. Les revendications ? Une hausse des salaires largement supérieure à l’inflation.


Un appel unitaire à la grève à la RATP

Pixabay/cocoparisienne
Pixabay/cocoparisienne
Dans un communiqué de presse conjoint, plusieurs syndicats de la RATP appellent les salariés à débrayer vendredi 18 février 2022. Un appel cosigné par la CGT, FO, l’Unsa, Solidaires et La Base. La date n’est pas choisie au hasard : elle correspond à la fois à une journée stratégique pour les voyageurs et au début d’un rendez-vous important au sein de l’entreprise.

Du côté des voyageurs, le 18 février 2022 sonne le début des vacances d’hiver pour la zone C, celle de Paris. La grève annoncée pourrait donc causer quelques problèmes aux personnes voulant se rendre dans les gares de la Capitale, par exemple, même si le gros des départs en vacances est attendu pour le week-end du 19 février 2022. Les vacanciers devront donc prendre leurs précautions afin d’éviter d’arriver en retard pour leur train.

Le début des NAO à la RATP

Côté entreprise, et c’est sans aucun doute la raison pour laquelle la date du 18 février 2022 a été choisie pour cet appel à la grève unitaire, c’est le jour où débutent les Négociations Annuelles Obligatoires  concernant les salaires au sein du groupe. Or, ce sont justement les salaires, et tout particulièrement les revalorisations, qui sont au centre des revendications des syndicats.

Selon ces derniers, la RATP aurait proposé une revalorisation de salaires de 0,4%, soit un niveau très inférieur à l’inflation en 2021 et un niveau même inférieur à la revalorisation du Smic du 1er janvier 2022. Les syndicats réclament, de leur côté, une hausse de salaire d’un minimum de 3% afin de compenser l’augmentation des prix en France sur fond de tendance inflationniste.