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Thomas Pesquet et son collègue Shane Kimbrough préparent leur sortie spatiale



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




16 Juin 2021

Mercredi 16 juin en début d’après-midi l’astronaute Thomas Pesquet et son collègue américain Shane Kimbrough sortiront en dehors de la station spatiale pour une opération de plus de six heures. Ils doivent installer un nouveau panneau solaire.


Creative Commons - Pixabay
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Un travail de technicien mais dans des circonstances assez particulières. Thomas Pesquet et Shane Kimbrough vont sortir de la station spatiale internationale. « Mercredi 16 juin à partir de 14 heures et durant plus de six heures, les deux astronautes flotteront en apesanteur, à 400 kilomètres au-dessus de la Terre, accrochés à la Station spatiale internationale (ISS), pour y installer un nouveau panneau solaire. Ils recommenceront l’opération dimanche pour en déployer un deuxième, et ainsi augmenter la puissance du vaisseau construit en 1998 » raconte Le Monde.

C’est la première sortie dans l’espace des deux hommes depuis qu’ils sont arrivés à bord de l’ISS à la fin du mois d’avril. La sortie est un des pics de leur séjour et représente d’importants enjeux après des mois de préparations par des centaines de personnes. C’est Shane Kimbrough qui sera aux commandes de l’opération : « Les mécanos se repartiront les tâches durant l’opération, minutieusement chorégraphiée par la NASA. Objectif : aller déployer les panneaux solaires à bâbord de l’ISS, tout au bout du mastodonte grand comme un terrain de football. Les panneaux « nouvelle génération », livrés par cargo sous forme compacte, ont déjà été fixés à l’extérieur du vaisseau. Thomas Pesquet ira récupérer l’objet de 350 kg, puis, mû par un bras robotique, longera la Station pour aller le passer à son acolyte. Accrochés au bras par les pieds, ils déplieront le panneau et ses 19 mètres de long. »

L’expédition est particulièrement complexe. L’équipement est lourd, peu maniable et chaque geste est un défi à relever. « « On n’a pas l’impression de risquer sa vie en permanence », témoigne Thomas Pesquet, pour qui les « EVA » représentent un « rêve dans le rêve ». Même s’il n’était « pas très fier » la première fois qu’il a lâché ses doigts du vaisseau. « Le reste ça va, on a l’impression d’être fixes, de faire de l’escalade avec une grosse boule qui tourne sous nos pieds. Lors ma première sortie, Shane m’avait dit “regarde autour de toi” parce qu’on n’avait pas levé le nez du guidon. Là, je vais essayer de le faire » », conclue Le Monde.