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Titres-restaurant : le gouvernement prolonge encore le doublement du plafond







23 Février 2022

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a donné une bonne nouvelle mercredi 23 février 2022 : le doublement du plafond de paiement journalier des titres-restaurant est prolongé. Une mesure demandée par le secteur de l’hôtellerie-restauration qui commence à peine à se remettre de deux années de crise de la Covid-19.


Payer 38 euros au restaurant en titres-restaurant est encore possible

Pixabay/clanapo
Pixabay/clanapo
L’incertitude sur le maintien, ou non, de la mesure concernant le doublement du plafond journalier de paiement des titres-restaurant planait depuis le début de l’année 2022. Utile pour les restaurateurs car elle permet d’attirer plus de monde dans les établissements, cette mesure devait s’arrêter le 28 février 2022. Finalement, elle est maintenue.

Invité de la matinale de BMFTV-RMC, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a confirmé que le gouvernement avait opté pour un prolongement. La possibilité de payer jusqu’à 38 euros par jour dans un restaurant, contre 19 euros en temps normal, est maintenue jusqu’à fin juin 2022. Pour les Français qui bénéficient des titres-restaurant, c’est une bonne nouvelle : ils pourront continuer d’en profiter, et surtout de les écouler alors qu’ils se sont cumulés du fait des restrictions et des fermetures.

Une mesure prolongée à plusieurs reprises

Avec le maintien du plafond à 38 euros par jour jusqu’en juin 2022, le gouvernement prolonge également la mesure annexe qui permet le paiement en titres-restaurant pour tous les bénéficiaires le dimanche et les jours fériés. En temps normal, seuls certains salariés, en fonction de leurs horaires et jours de travail, peuvent ce faire.

Si elle n’est pas prolongée après le mois de juin 2022, il faudra attendre la décision du gouvernement prise d’ici-là, la mesure aura malgré tout duré bien plus longtemps que prévu. Prise après le premier confinement de mars 2020, elle a été prolongée à plusieurs reprises pour durer au moins deux ans. Mais le secteur de la restauration espère toujours la rendre pérenne.