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Tour Eiffel : le réaménagement du champs de Mars sur les rails



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




23 Mai 2019

La Ville de Paris vient de désigner le lauréat de l’appel international à projets pour le réaménagement de la cinquantaine d’hectares qui sépare la Tour Eiffel de l’Ecole militaire. Les candidats ont convaincu en utilisant une maquette numérique éditée par une société de logiciels.


Creative Commons - Pixabay
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Paris a choisi Gustafon pour réaménager les 54 hectares qui séparent la Tour Eiffel de l’Ecole militaire. L’idée est de transformer cette grande zone pour qu’elle soit plus agréable pour les visiteurs et les parisiens. Avec un budget de 40 millions d’euros pour cette transformation, la ville a fini par choisir parmi quatre dernières propositions. Un projet enthousiasmant et qui peut avoir un vrai impact sur le tourisme alors que la tour accueille sept millions de touristes chaque année et que vingt millions d’entre eux se promènement dans cette zone. « La particularité de cet appel à projets est le partenariat avec l'éditeur de logiciels Autodesk. A l'aide de drones et de scans lasers, ce dernier a en effet réalisé une maquette numérique du site de 54 hectares entre l'Ecole militaire et le Trocadéro, qu'il a mis à disposition des quatre équipes d'architectes, de paysagistes et d'urbanistes retenues » nous apprend La Tribune .
 
Ce logiciel aurait été clé notamment pour tester les différents projets en fonction des conditions météorologiques, des moments de la journées ou des saisons. « En réalité, l'utilisation de la maquette numérique a permis de mettre tous les acteurs sur un pied d'égalité. "Le jury final a pu juger sur la même base uniforme, loin de la problématique où chacun fait ses propres images séduisantes", souligne le responsable d'Autodesk. "Nous avons demandé à recevoir des figures imposées dans les angles de vue et les perspectives", confirme Jean-François Mangin de la Ville » continue le site économique.
 
Prochaine étape du processus, une concertation publique a cheval entre juin et juillet. « En effet, du fait de la présence d'espaces boisés classés et de monuments historiques protégés, l'aménagement du site implique des modifications du plan local d'urbanisme. L'objectif, détaille encore Jean-François Mangin, est de déposer les autorisations d'urbanisme et la déclaration d'impact environnemental au premier trimestre 2020 pour un chantier entre 2021 et 2023 sans pour autant fermer la tour pendant les travaux » précise pour conclure La Tribune.