Politique
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Ce n’est pas parce que le cerveau va plus vite qu’on réfléchit mieux. Grossièrement on pourrait résumer ainsi les conclusions d’une équipe de chercheurs allemands. Les scientifiques de l’Institut psychologique de l’université de Heiderberg ont publié un article dans Nature Human Behavior sur le fonctionnement du cerveau en fonction de l’âge.
« En réalité, nos réponses seraient certes moins rapides à partir de 20 ou 25 ans, mais cela serait davantage dû à une plus grande prudence et à une moindre célérité motrice qu’à un déclin de nos capacités cognitives.Pour s’en convaincre, les auteurs ont travaillé sur des données collectées auprès de 1,3 million de personnes âgées de 10 à 80 ans, dans le cadre du «Project Implicit», lancé en 1998 par trois chercheurs des universités de Washington, de Harvard et de Virginie pour étudier les biais affectant nos jugements » explique Le Figaro.
Avec ce test qui consiste à classer les morts dans des colonnes en fonctions de catégories à discriminer les chercheurs peuvent observer la rapidité des réponses des personnes. Mais aussi la capacité d’analyse puisque les mots devaient être analysés et non pas uniquement repérés. « Passant les données recueillies à la moulinette d’un modèle mathématique complexe, ils observent que les réponses deviennent de plus en plus rapides de 10 à 20 ans, puis commencent à ralentir lentement. Mais la vitesse mentale proprement dite continue à augmenter jusqu’à la trentaine avant de rester stable jusqu’à au moins 60 ans. Qu’est-ce qui peut alors expliquer que les réponses se fassent plus lentes? D’abord, cette rapidité de réponse semble, entre 10 et 20 ans, augmenter au prix d’une moindre précaution dans la prise de décision, tandis qu’après 20 ans on soupèse davantage ses actions » rapporte Le Figaro.
D’après les auteurs, les personnes les plus âgées sont plus attentives à l’exercice et cherchent à commettre moins d’erreur.
« En réalité, nos réponses seraient certes moins rapides à partir de 20 ou 25 ans, mais cela serait davantage dû à une plus grande prudence et à une moindre célérité motrice qu’à un déclin de nos capacités cognitives.Pour s’en convaincre, les auteurs ont travaillé sur des données collectées auprès de 1,3 million de personnes âgées de 10 à 80 ans, dans le cadre du «Project Implicit», lancé en 1998 par trois chercheurs des universités de Washington, de Harvard et de Virginie pour étudier les biais affectant nos jugements » explique Le Figaro.
Avec ce test qui consiste à classer les morts dans des colonnes en fonctions de catégories à discriminer les chercheurs peuvent observer la rapidité des réponses des personnes. Mais aussi la capacité d’analyse puisque les mots devaient être analysés et non pas uniquement repérés. « Passant les données recueillies à la moulinette d’un modèle mathématique complexe, ils observent que les réponses deviennent de plus en plus rapides de 10 à 20 ans, puis commencent à ralentir lentement. Mais la vitesse mentale proprement dite continue à augmenter jusqu’à la trentaine avant de rester stable jusqu’à au moins 60 ans. Qu’est-ce qui peut alors expliquer que les réponses se fassent plus lentes? D’abord, cette rapidité de réponse semble, entre 10 et 20 ans, augmenter au prix d’une moindre précaution dans la prise de décision, tandis qu’après 20 ans on soupèse davantage ses actions » rapporte Le Figaro.
D’après les auteurs, les personnes les plus âgées sont plus attentives à l’exercice et cherchent à commettre moins d’erreur.