NLTO
/ Magazine d'actualité politique, économique et internationale /




Universal music group fête l’automne avec son introduction en Bourse



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




20 Septembre 2021

Mardi 21 septembre, Universal Music Group (UMG) sera cotée en bourse avec un objectif de 33 milliards d’euros. une opération qui va rapporter gros à Vivendi et aux sociétés familiales de Vincent Bolloré.


Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
Ce n’est plus une société française mais bien une société mondiale. A la bourse d’Amsterdam mardi 21 septembre, l’introduction de Universal Music Group est un tournant pour la société. « Cette opération prévoit une distribution de près de 60 % du capital d’UMG aux actionnaires actuels de Vivendi. Une fois cotée, la major, qui compte dans son catalogue Elton John, Paul McCartney, les Rolling Stones mais aussi The Weeknd, Eminem ou Selena Gomez, sera détenue à 20 % par le champion chinois de la technologie Tencent – qui a acheté ses parts en 2020 et 2021 sur la base d’une valorisation de 30 milliards d’euros –, 18 % par des sociétés familiales de Vincent Bolloré, 10 % par le milliardaire américain Bill Ackman – qui a bouclé sa transaction à hauteur de 3,5 milliards d’euros cet été –, et 3,28 % par la Société générale. Vivendi conservera une part résiduelle de 10 %, tandis que le reste constituera « le flottant » en Bourse » raconte Le Monde .

Les informations publiées à destination des investisseurs sont alléchantes. « Le volumineux prospectus de préadmission à la Bourse d’Amsterdam, de 306 pages, fourmille d’informations sur UMG. Le groupe présidé par Sir Lucian Grainge est florissant malgré la pandémie de Covid-19. Son chiffre d’affaires a augmenté de 3,8 % en 2020, à 7,4 milliards d’euros, après un bond de 18,8 % l’exercice précédent. Et son résultat opérationnel courant a crû de 18 % par rapport à 2019, à 1,37 milliard d’euros » poursuit le quotidien.
La compagnie met en avant sa non-dépendance à des artistes en particulier et promet de continuer à signer des nouveaux noms tandis que 54% des revenus proviennent du catalogue de plus de trois ans. Reste à savoir si une ruée se réalisera pour une compagnie à l’ancienne face à de nouveaux procédés dans la production et distribution de la musique.