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Voyages à l’étranger : l’heure ne l’insouciance n’a pas encore sonné



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




9 Septembre 2020

Partir à l’étranger nécessite encore de se renseigner en profondeur sur la situation des frontières, les conditions d’entrée et les éventuelles durées de quarantaine ou présentations de tests négatifs du covid-19.


Creative Commons - Pixabay
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Avant de s’envoler sur un coup de tête pour un pays étranger et changer d’air, il va falloir encore attendre un moment. D’un pays à l’autre, les règlementations varient considérablement. Il y a ceux qui ont totalement ferme leurs frontières, ceux qui acceptent les voyageurs sous conditions de tests ou de quarantaine et ceux qui sont entre deux eaux. Une situation qui fait découvrir aux Français le rapport au voyage qu’entretiennent la plupart des nationalités du monde qui ne bénéficient pas de visas automatiques et doivent s’assurer de répondre à des critères stricts. 

Dans un long article sur les vacances à l’étranger, Le Figaro liste les conditions à remplir pays par pays, zone par zone. « L'Union européenne autorise depuis le 1er juillet les ressortissants d'une liste de pays jugés «sûrs» sur le plan sanitaire à voyager dans l'espace Schengen. Cette liste, révisée tous les quinze jours, ne comptait au 28 août que 10 pays : Australie, Canada, Corée du sud, Géorgie, Japon, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Thaïlande, Tunisie, Uruguay. En théorie, la réciprocité doit s'appliquer, mais dans les faits, ce principe n'est pas systématiquement respecté. Le Figaro vous propose une carte interactive recensant les principales destinations touristiques accessibles aux voyageurs français. Pour chacune, sont détaillées les informations disponibles et vérifiées selon plusieurs sources officielles (autorités locales, site de France Diplomatie...) sur les restrictions et contrôles qui s'appliquent aux touristes venus de l'Hexagone. Ces données sont régulièrement mises à jour. »

En jetant un œil sur la carte, on peut vérifier ce que l’on pressent. A savoir que l’heure de l’insouciance n’a pas encore sonné. Au gré des annones du gouvernement ou des unes des journaux, nos voisins européens ou pays étrangers placent la France ou des régions de notre pays en rouge. Rendant difficile de prévoir des voyages en avance, qu’ils soient personnels ou professionnels, peu importe aux autorités dans ce contexte.