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France-Équateur : deux stratégies, puissance ou vitesse







25 Juin 2014

Ce soir, c’est le grand soir : France-Équateur, et la possibilité pour les Bleus de se qualifier pour les huitièmes de finale.


France-Équateur : deux stratégies, puissance ou vitesse
Petit rappel. Les Bleus, en affrontant l’Équateur, rencontrent pour la première fois, lors de ce Mondial de football, une équipe sud-américaine. Techniquement, la France peut être sortie, si - on ne le lui souhaite pas : elle encaisse quatre buts d’écart face à l’Équateur. Premier point. Le second, si la Suisse explose le Honduras en leur mettant cinq buts d'avance.
 
Autre rappel, l’absence de Franck Ribéry, même si on le regrette, laisse les mains libres à Didier Deschamps, l’entraîneur zéro faute pour le moment. Il a en effet réussi à construire une équipe qui fait ses preuves, mais en plus, est assez malléable, pour ne pas dire interchangeable.

Avec un premier but marqué à la 17ème minute le 20 juin dernier, contre la Suisse, par Olivier Giroud, si on lit les analyses et ce qui se dit en off dans les salles de debriefs et tactiques post-match, on comprend mieux comment les Bleus ont laminé les Suisses.
 
Parce que cette équipe, qui touche du doigt les huitièmes de final, a pour elle, une grande maîtrise et beaucoup de « haut degré de préméditation », lit-on dans Libération. Surtout, il semblerait que Didier Deschamps ait imaginé deux dispositifs. L’un reposant sur la vitesse, avec Antoine Griezmann en première ligne. L’autre système privilégie la puissance, avec le déjà cité Olivier Giroud. Mais ces stratégies, loin d’être laissées au hasard, n’ont pas été improvisées au Brésil pour autant.
 
Plus prosaïquement, ce double système tactique, découlerait du forfait de Franck Ribéry. Il a bien fallu trouver une alternative à l’attaquant gauche du Bayern de Munich. C’est donc sur son poste que se retrouvent les deux options, puissance ou vitesse. Ce côté modulable, permet de passer d’un dispositif à l’autre, selon les matches disputés, et les équipes adverses.

« L’intérêt individuel des joueurs » comme le dit Grégory Schneider dans Libération, passe après « la notion d’intérêt supérieur ». C’est une Coupe du monde qui se joue là, et ce côté alternatif, transmutable, ego ravalé, on dit oui. Allez, les Bleus !

France-Équateur : deux stratégies, puissance ou vitesse