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Warner décale un a un les sorties de ses blockbusters



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




6 Octobre 2020

Warner Bros vient d’annoncer un programme de films boulversé pour les deux prochaines années avec un contexte sanitaire et économique compliqué. Hormis Matrix 4 qui est avancé, Wonder Woman, Dune, The Batman, The Flash, Shazam 2 allonge la liste des films repoussé.


Creative Commons - Pixabay
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Après avoir annoncé que Wonder Woman 1984 était prévu pour le 30 décembre 2020 et Dune pour le 1eroctobre 2021, la liste des films Warner impactés par le chamboulement planétaire du Covid 19 se poursuit. « Ainsi The Batman, emmené par Robert Pattinson, ne sortira plus comme prévu le 29 septembre 2021 puisque le film de Denis Villeneuve a pris sa place, mais le 4 mars 2022 aux Etats-Unis (et très probablement le 2 mars en France). Il faut dire que le tournage du long-métrage de Matt Reeves avait pris encore plus du retard après que Pattinson ait été testé positif au Coronavirus. Le tournage a pu reprendre à la fin du mois de septembre, décallant d'autant le travail en post-producion sur le film » raconte Allo Ciné

Seule exception à la règle, Matrix 4 est avancé. Alors qu’il était prévu pour le 30 mars 2022, ce serait finalement pour le 22 décembre 2021. L’usage du conditionnel étant impératif tant les modifications de programmes sont monnaies courantes ces temps-ci. « Côté DC, The Flash  avec Ezra Miller est repoussé au mois de novembre 2022, le long-métrage d'Andy Muschietti était annoncé au 1er juin 2022. Un changement qui impacte la sortie de Shazam 2 qui devait sortir le 2 novembre 2022. La suite des aventures du jeune Billy Batson sortira désormais en juin 2023. La studio a par ailleurs préféré retirer Black Adam - le spin-off de Shazam porté par Dwayne Johnson -(censé sortir en décembre 2021) et l'adaptation du jeu vidéo Minecraft (précédemment annoncé au 3 mars 2022) de son calendrier. Les nouvelles dates de sorties seront annoncées ultérieurement » continue le site spécialisé.

Loin d’être la seule affaire du studio, ces reports successifs sont une très mauvaise nouvelle pour toute l’industrie du cinéma. Car les superproductions sont les poumons des petites salles. Avec des entrées massives à échéances régulières, ce sont ces films qui font vivre les exploitants.