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Une étude française confirme l’efficacité des vaccins sur les plus de 50 ans



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




11 Octobre 2021

Une étude qui s’appuie sur les données de 22,6 millions de personnes en France permet de confirmer l’efficacité du vaccin sur les plus de 50 ans. Une confirmation qui ne dit rien de la vaccination globale ou des publics plus jeunes qui sont pourtant les principales objections des personnes septiques.


Creative Commons - Pixabay
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Deux rapports publiés lundi 11 octobre confirment l’efficacité du vaccin chez les 50-75 ans. C’est une confirmation car plusieurs études ou expériences étrangères avaient déjà souligné cela. Les deux enquêtes ont tout de même l’intérêt d’avoir pris en compte d’importantes données françaises. Elles ont été réalisées par Epi-Phare, une entité qui dépend l’Agence de sécurité du médicament (ANSM) et de la Caisse maladie (CNAM). 

Les études ont passé à la moulinette les données de 22,6 millions de personnes, un chiffre bien plus important que les équivalents en Israël ou au Royaume-Uni. « Ces deux études confirment l’efficacité des essais cliniques déjà réalisés avec ces trois vaccins, dans des conditions très contrôlées, éloignées de la vie réelle. Surtout, elles confirment les données déjà publiées sur l’impact des campagnes de prévention menées en Israël (Haas E. et al, The Lancet, 5 mai 2021), en Amérique du Nord et au Royaume-Uni. Dans tous les cas, l’efficacité des vaccins sur les formes graves et sur les décès liés au Covid-19 était de l’ordre de 90 % à 97 % » rapporte Le Monde.

Mais si les chiffres confirment l’efficacité du vaccin sur les plus âgés, pour les 50-75, moins vulnérables, ils montrent aussi des résultats satisfaisants : « chez les sujets vaccinés, la baisse du risque d’hospitalisation pour Covid-19 semble persister dans le temps. Chez les 75 ans et plus, elle atteint toujours 94 % pour Pfizer après cinq mois de suivi ; chez les 50 -74 ans, 96 % et 97 % après respectivement trois-quatre mois et quatre-cinq mois. »

En revanche, les responsables de l’étude affirment manquer d’élément probants pour soutenir l’efficacité de la troisième dose, contrairement aux études américaines. Et ce sont surtout les données sur les classes d’âges inférieures et les questions d’immunité collective qui sont attendues.