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​L’Ile de Ré se met aux influenceurs pour attirer les touristes



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




18 Mai 2021

L’Office du tourisme a axé sa communication digitale en cherchant des personnalités mobilisées sur les réseaux sociaux et internet avec une image qui correspond à celle de l’île. Signe que la communication à l’heure des influenceurs est aussi une question de ciblage.


Creative Commons - Pixabay
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L’île de Ré a tout compris à la stratégie numérique. Communiquer en s’appuyant sur des influenceurs ne veut pas dire pour autant cherche uniquement à faire du chiffre. Se tourner uniquement vers des comptes énormes de personnalités qui rassemblent le grand public serait une caricature de communication numérique. De ce point de vue l’office de tourisme de l’île a fait le bon calcul en misant sur deux personnes à l’audience limitée mais avec une image qui correspond bien à ce qui veut être renvoyé. « Les influenceurs ont le vent en poupe, à l’image de Clo et Clem. Ce couple de breton sillonne le monde et partage ses voyages sur les réseaux sociaux. Photos, vidéos, publications Instagram... Clo et Clem ne lésinent pas sur la quantité des contenus qu'ils postent chaque jour.  Parce que ce sont eux qui font un peu la pluie et le beau temps, l’office du tourisme de l’île de Ré a fait récemment appel aux services de ces globe-trotteurs pour promouvoir des séjours écoresponsables. Objectif de cette pub digitale : cibler une clientèle plus jeune. Sur leur blog, 52 000 abonnés suivent leurs périples à ce jour. La dernière en date : les pays de la Loire à vélo pour le cyclotourisme accessible à tous » rapporte France Info.
 
Si les influenceurs font surtout parler d’eux pour les excès et vulgarités des plus connus qui se sont notamment réfugiés à Dubaï, il y a dans la communication numérique des approches plus fines de la mise en valeur de produits ou acteurs économiques. Les personnes qui relaient servent dans ces cas là de caution et mettent en confiance un public auquel elles tiennent. D’autant que dans le cas de l’île de Ré, les vidéastes ont détaillé leur approche de la réclame : « On garde la main sur notre communication, la manière dont on souhaite en parler à notre communauté. En revanche, on demande une rémunération pour la création des photos et des vidéos. »