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Cote d’Ivoire : à quatre mois de l’élection, mort du candidat du pouvoir Gon Coulibaly



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




9 Juillet 2020

Amadou Gon Coulibaly, 61 ans, est mort mercredi 8 juillet à Abidjan à cause de problèmes cardiaques. Un décès qui bouleverse le jeu politique ivoirien qui se prépare pour les présidentielles d’octobre prochain et pour lesquelles il était un candidat privilégié.


Creative Commons - Pixabay
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Il était le candidat désigné par le président sortant et donc un des favoris. Amadou Gon Coulibaly était même un des rares éléments quasi certains de l’élection présidentielle d’octobre qui s’annonce incertaine. A 61 ans, celui qui était Premier ministre en exercice est mort à l’hôpital à Abidjan suite à des problèmes cardiaques. « J'ai la profonde douleur de vous annoncer que le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, chef du gouvernement, nous a quittés en ce début d'après-midi après avoir pris part au conseil des ministres » a déclaré par communiqué le secrétariat de la présidence ivoirienne.

Le président de la République, Alassane Ouattara, a de son côté salué la mémoire de celui qui était son poulain politique pour la prochaine présidentielle. « Avec la disparition d'Amadou Gon Coulibaly, la Côte d'Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d'ardeur au travail et d'abnégation. »

AGC avait subi une greffe du cœur en 2012 et été hospitalisé deux mois en France jusqu’à la semaine dernière. « Quelques jours après avoir annoncé qu'il ne briguerait pas un troisième mandat, Alassane Ouattara, qui a évoqué la perte d'un «fils» et d'un «jeune frère», avait désigné en mars son «plus proche collaborateur depuis 30 ans» comme son successeur et candidat du parti au pouvoir à la présidentielle. Passé le choc du décès, la question va inévitablement se poser : qui va représenter le parti d'Alassane Ouattara à la présidentielle ? » commente Le FigaroAprès avoir eu tant de difficulté à trouver un successeur et étant donné les accusations par « Vice » de liens avec le trafic de drogue de l’autre proche du président Hamed Bakayoko, le plus probable est certainement de voir Alassane Ouattara se présenter à sa propre succession. Mais les inquiétudes sur la stabilité du pays ne font que s’accentuer.