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Romero, réalisateur du cultissime « La Nuit des morts vivants » est mort



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




17 Juillet 2017

Le manager de George A Romero vient d’annoncer la mort du réalisateur à l’âge de 77 ans. Le cinéaste est entré dans l’histoire du 7ème art avec un budget minimum et des acteurs inconnus en réalisant « La nuit des morts vivants » en 1968, le premier film d’un genre.


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Dimanche 16 juillet, le réalisateur américain George A. Romero est mort à l’âge de 77 ans des suites d’un cancer du poumon. C’est le manager du cinéaste qui a annoncé la nouvelle par communiqué. « Il est mort en paix dans son sommeil, après un combat bref mais déterminé contre un cancer du poumon, laissant derrière lui une famille aimante, beaucoup d'amis et un héritage cinématographique qui a persisté et continuera de persister, à l'épreuve du temps » explique le texte.
 
En 1968, avec un budget d’environ 100 000 dollars et aucun acteur connu, il prote à bout de bras le projet du film « La nuit des morts vivants ». Si aujourd’hui le pitch du film – une ferme perdue est attaquée par des zombies – n’a rien d’original, à l’époque c’est une grande première au cinéma. « Avec son esthétique "gore", il sera considéré plus tard comme une critique subversive de la société américaine des années 1960, jouant sur les frayeurs d'une époque marquée par la guerre du Vietnam, la course aux armements et la fascination pour les ovnis. Le film, devenu un classique, a rapporté plus de 30 millions de dollars à travers le monde. Le réalisateur avait reconnu s'être inspiré du roman de science-fiction "Je suis une légende" de Richard Matheson, paru en 1954 » commente très justement France Tv Info.
 
Avec ce film, puis les suivants qu’il a réalisés, Romero a été un des acteurs principaux d’un nouveau genre de films d’épouvante beaucoup plus explicites. Mais loin de faire de l’horreur pour le plaisir, le cinéaste a toujours tenu à souligner une certaine forme d’engagement derrière chacun de ses projets. « Chaque film de la saga reflète à sa manière le climat politique et social de son époque. Si les histoires que j'y raconte sont finalement assez proches les unes des autres, elles prennent tout leur sens par le contexte dans lequel elles se situent, par l'évolution du monde et de la société sur plusieurs décennies » disait-il de son travail, selon des propos rapportés par France TV Info.