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​Nouvelle année, les SMS n’ont définitivement plus la cote



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




2 Janvier 2017

Pour la troisième année consécutive, le nombre de SMS envoyés dans la nuit du 31 décembre au 1Er janvier ont baissé. Cette année même Free a enregistré une baisse, suivant ainsi la tendance des concurrents. Les autres moyens de communication démontrent ainsi leur montée en puissance.


Quel meilleur indicateur sur les moyens de communiquer que le réveillon de la nouvelle année ? Pendant cette nuit où un nombre record de personnes s’adressent les unes aux autres leurs vœux de bonne année, la machine à statistiques marche à un plein régime. C’est ainsi que l’on note pour cette nouvelle année 2017, que le SMS n’a vraiment plus la cote. Pour la troisième année consécutive il est en baisse. Cette fois la tendance se confirme chez les quatre opérateurs alors que jusqu’ici Free Mobile faisait exception. « Pour 2017, le constat est unanime dans la « bande des quatre » : le basculement des vœux vers d’autres canaux de communication s’accélère. En tête de liste, le MMS, dont la progression va de pair avec la croissance du taux d’équipement en smartphones et en forfaits 4G : Orange en a recensé, d’après de premiers éléments relayés par l’AFP, 7,1 millions entre le 31 décembre à 21 h et le 1er janvier à 2 h. Un volume en augmentation de 8,63 % d’une année sur l’autre » rapporte le site ITespresso.fr.

« L’envoi de ces derniers a ainsi bondi de 8,63 % chez Orange (7,1 millions) et de 13,5 % (3,39 millions) chez Bouygues, entre 21h et 2h du matin le soir du 31 décembre. Les deux autres opérateurs n’ont pas communiqué de chiffres. Selon Bouygues, les applications comme WhatsApp ou iMessage ont également « pris le relais » des SMS. « Pour la première fois, la majorité des messages ont été envoyés depuis la 4G sur la journée du 31/12, avec 60 % du volume », a indiqué le groupe » rapporte le site du journal gratuit 20 Minutes.
 
Les chiffres disponibles sont ceux des opérateurs qui ne peuvent chiffrer plus précisément l’utilisation croissante des applications de communication. Une tendance indéniable de révolution des pratiques qui ne manque pas de les inquiéter, année après année.