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L'Ifremer soutient la voile olympique française



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




13 Mars 2020

L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) annonce dans un communiqué travailler avec la Fédération Française de Voile et cinq autres partenaires pour améliorer les performances des athlètes français au JO 2024. Ce projet nommé « Du Carbone à l'Or Olympique » figure parmi les 6 lauréats de l'appel à projet de l'ANR « Sport de Très haute Performance ».


Creative Commons Pixabay
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"Tous les quatre ans, les dix séries olympiques de voile offrent à la France l'opportunité d'obtenir de nombreuses médailles, notre pays étant parmi les meilleurs dans ce sport", explique dans un communiqué l'Ifremer, qui ajoute que "la voile est un sport très technologique où le matériel a une forte influence sur la performance des athlètes".

Pour les jeux olympiques de 2024, deux nouvelles épreuves feront leur apparition : le kitesurf et la course au large : "de plus la planche à voile, comme le kitesurf, sera équipée d'un foil qui augmentera radicalement ses performances", souligne encore l'Ifremer.

Dans son communiqué, ce dernier précise que le projet « Du Carbone à l'Or Olympique » est né de "l'initiative Sciences 2024 qui, en utilisant physique, mécanique et mathématiques, développe des solutions scientifiques innovantes en synergie avec le programme du Ministère des Sports « Performance 2024 », piloté par Claude Onesta."

Le projet "rassemble des laboratoires avec un large spectre de compétences en mécanique des solides et des fluides pour couvrir les aspects cruciaux de la physique de la voile", assure l'Ifremer, en précisant cependant que "de manière beaucoup plus originale, il y associe une équipe spécialisée en ergonomie cognitive du sport tout en développant un lien fort avec la Fédération Française de Voile et l'Ecole Nationale de Voile avec son département de R&D."

Les régatiers de très haut niveau intègrent subtilement des informations très nombreuses et très variées : "Il s'agit ici de croiser l'ingénierie - l'optimisation physique du matériel - et les sciences cognitives pour renforcer la finesse d'analyse des marins, leur donner plus d'éléments objectifs dans leurs réglages et décisions sur l'eau", conclue l'Ifremer.