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La Nasa annonce deux découvertes de taille sur la Lune



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




27 Octobre 2020

Deux études de la Nasa parues en même temps annoncent des découvertes importantes sur la Lune avec des traces d’eau sous forme moléculaires mais aussi sous forme de « pièges froids ». Les découvertes ne permettent pour autant pas d’espérer une utilisation de ces réserves d’eau comme ressources sur la Lune.


Creative Commons - Pixabay
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Toute découvert est une prouesse dans l’espace. Mais ce qui fait progresser les connaissances n’a pas toujours d’implication concrète. C’est un peu ce que l’on retient, en tant que néophyte, des annonces tonitruantes de découvertes de la Nasa. « De l’eau sous forme moléculaire aurait été détectée sans ambiguïté sur la face éclairée de la Lune. Des zones sur la Lune où l’eau pourrait être piégée de façon stable ont également été repérées. Ces découvertes ont été annoncées dans deux études, publiées ce lundi 26 octobre 2020 au sein de la revue Nature Astronomy. Quelques jours plus tôt, la Nasa avait fait savoir qu’une « découverte passionnante au sujet de la Lune » serait présentée » nous apprend Numerama .

Mais alors que l’on apprend en même temps que ce n’est pas la première fois que l’on découvre de l’eau sur la Lune, les scientifiques expliquent qu’ils sont parvenus pour la première fois à faire la distinction entre la molécule d’eau et l’hydroxyle. Tandis que la seconde étude établit que les zones d’ombre et froide de la Lune pourraient constituer des pièges froids et donc éventuellement être de l’eau accessible. Mais étant donné les tailles très limitées – l’étude parle d’un centimètre de diamètre – les quantités sont extrêmement limitées.

« « Trouver de l’eau facile d’accès est important pour nous », a-t-on pu entendre lors de la conférence de presse organisée par la Nasa. Néanmoins, comme l’a tweeté  l’administrateur de la Nasa Jim Bridenstine au moment de l’annonce de ces découvertes, il est trop tôt pour savoir si cette eau pourrait effectivement servir de ressource dans le cadre d’une mission. Il faut ajouter que les volumes d’eau impliqués dans ces travaux sont limités. L’astronome Jessica Sunshine, qui s’est exprimée pendant la conférence de presse de la Nasa, a expliqué que si l’on récoltait toutes les molécules d’eau présentes à la surface lunaire, sur une zone de la taille d’un terrain de football américain, on obtiendrait moins d’un litre d’eau (voire beaucoup moins) » précise Numérama.