NLTO
/ Magazine d'actualité politique, économique et internationale /




Malgré une polémique Polanski en embuscade, les Césars promettent des mesures pour la parité



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




29 Janvier 2020

Alors que le film de Roman Polanski part grand favori pour la prochaine cérémonie des Césars, le président de l’Académie annonce des mesures en faveur de la parité et du renouvellement générationnel dans son conseil d’administration.


Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
Les communicants ça ose toutc’est même à ça qu’on les reconnaitOn ne saura pas qui a soufflé cette idée à l’oreille du président de l’Académie des arts et techniques du cinéma, mais le tableau d’ensemble ne lui est pas favorable. Juste avant d’annoncer que le dernier film de Roman Polanski est ultra favori pour la prochaine cérémonie des Césars, ce dernier promet des mesures en faveur de la parité et du rajeunissement du conseil d’administration. « Avant même l’annonce des nominations, ce mercredi 29 janvier, le président de l’Académie des arts et techniques du cinéma Alain Terzian a pris acte des polémiques sur sa gestion de l’institution et a annoncé son rajeunissement et l’objectif « d’introduire la parité dans son conseil d’administration et de tisser des liens entre les générations » » nous rapporte Le Figaro.

Il y a fort à parier que ce sont les douze nominations de J’accuse de Roman Polanski qui vont faire parler de la prochaine cérémonie qui se tiendra fin février. Juste derrière le film Les Misérables et La Belle Epoque sont nominés à onze reprises, puis Portrait de la jeune fille en feu avec dix nominations. « Dans la catégorie Meilleur film, ces quatre longs-métrages se retrouvent face à Grâce à Dieu (de François Ozon), Hors Norme (Eric Tolédano et Olivier Nakache) et Roubaix une lumière (Arnaud Desplechin). Les nommés au César du Meilleur réalisateur correspondent tout à fait à cette sélection : Nicolas Bedos, François Ozon, Roman Polanski, Ladj Ly, Céline Sciamma, Arnaud Desplechin, Eric Tolédano et Olivier Nakache » appuie le quotidien.

Année après année, les mêmes noms et les mêmes thèmes sont égrainés par le cinéma français qui n’a décidément toujours pas trouvé de nouveau souffle. Pour un cru 2020 qui s’annonce particulièrement pauvre, il semble qu’il suffise de faire un film qui se prend au sérieux pour être nommé.