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En un an, les vacances de Trump coutent plus que les huit ans Obama



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




22 Août 2017

Le directeur des services secrets américains a déclaré qu’il avait besoin d’une sérieuse rallonge de budget pour faire face aux dépenses liées au vacances de Donald Trump. En un an, les vacances du président américain ont couté plus que celles des huit années de Barack Obama. Des chiffres qui font sourire quand on exhume des tweets rageurs de Donald Trump sur les vacances de son prédécesseur.


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Chaque semaine a son lot de scandales aux Etats-Unis. Lorsqu’il ne s’agit pas de déclarations chocs sur la situation géopolitique ou la politique interne du pays, c’est le décalage entre le Trump candidat et le Trump président qui ne passe pas. Celui-là même qui disait en 2011 moquait « éthique de travail » de Barack Obama sur Twitter parce qu’il avait joué au golf puis partait dix jours en vacances en aout est visé par de nombreuses critiques à cause du cout de ses nombreuses vacances. D’après les calculs de CNN, les vacances de Donald Trump vont couter à l’Etat américain autant que celles des huit années d’Obama.
 
Comme l’a calculé Le Figaro, « à la fin du mois, il aura pris 53 jours de congés depuis son inauguration en janvier, contre 15 pour Barack Obama à la même période. Depuis sa prise de fonction, Trump a effectué sept voyages vers sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, s'est rendu cinq fois à son club de golf de Bedminster, dans le New Jersey, et est retourné une fois à la Trump Tower de New York. »
 
En 2013, Twitter est impitoyable et n’oublie rien, Trump a même critiqué le fait que son prédécesseur partent passer Noël à Hawaï et oblige ainsi les agent des Services Secrets à passer la fête loin de leurs familles. Une délicate attention pour les agents chargés de la protection du président qui raisonne aujourd’hui d’une tout autre façon. « ces voyages fréquents et lointains ont un coût. Dans un entretien accordé à USA Today, le directeur des services secrets américains, Randolph Alles, explique que 1.000 de ses agents ont déjà atteint leur plafond de rémunération annuel autorisé, qui inclue les salaires et les heures supplémentaires. Il explique être en discussion avec les législateurs américains pour négocier une augmentation de 160.000 à 187.000 dollars par an. Sans intervention du Congrès en ce sens, Alles sait qu'il ne sera pas en mesure de rémunérer ses agents pour le travail dejà effectué. Un peu plus tôt cette année, les services secrets avaient déjà réclamé une augmentation de 60 millions de dollars de leur budget. »