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Les tests de dépistage Covid-19 payants à la rentrée 2021 ?







28 Juin 2021

Alors que le variant Delta inquiète de plus en plus du fait de sa propagation rapide, qui a conduit à la réinstauration de mesures sanitaires au Portugal ou encore au confinement de certaines villes comme Sydney en Australie, la vaccination en France ralentit. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a néanmoins donné un argument potentiel pour convaincre les plus réticents.


Les tests PCR : gratuits en France, mais pas pour toujours ?

Pixabay/neelam279
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Invité lundi 28 juin 2021 sur FranceInfo, Gabriel Attal semble avoir indiqué que la politique du gouvernement concernant les tests de dépistage de la Covid-19 en France pourrait bien changer à la fin de l’été. La France est un des rares pays où ces tests sont totalement gratuits, le gouvernement ayant même annoncé leur gratuité pour les touristes qui se rendraient dans l’Hexagone durant l’été 2021.

Toutefois, cela a un coût : la Sécurité sociale estime qu’ils coûtent près de 100 millions d’euros par semaine à l’État. Si ce montant est destiné à baisser à mesure que la vaccination avance, il restera élevé. Or, alors que des vaccins sont disponibles, le gouvernement réfléchit à les rendre payant dès lors qu’il s’agit de tests de « confort », c’est-à-dire des tests réalisés pour des raisons autres que sanitaires, comme se rendre à un événement ou partir à l’étranger.

Les tests payants à la fin de l’été ?

Ces tests seraient totalement inutiles si la personne était vaccinée, les Pass sanitaire français et européen prenant en compte la vaccination totale au même titre qu’un test négatif. Gabriel Attal a donc laissé entendre que la gratuité pourrait se terminer à la fin de l’été. « C’est une question qui se posera, notamment, autour de la rentrée », a déclaré le porte-parole du gouvernement en parlant de la fin de la gratuité des tests.

Alors que la propagation du variant Delta s'accélère partout dans le monde, même si en France il ne représente, fin juin 2021, que moins de 10% des nouveaux cas de Covid-19, le gouvernement pourrait donc frapper au portefeuille.